- que lors de son entretien avec Europe1 et TF1, le mercredi 4 juin, principalement interrogé sur la situation en Ukraine, et concernant Hillary Clinton, Vladimir Poutine a déclaré, je cite, « vous savez, il est préférable de ne pas débattre avec les femmes ». Il avait déjà un lourd passif à son actif, ou un lourd actif à son passif, le bonhomme, entre l'homophobie dans son pays, les envahissements, la corruption notoire et des j'en passe et des pas meilleurs, et il y ajoute la goujaterie et la misogynie ! Quel odieux personnage ! Au pays des droits de l'homme en plus! Ça a grondé dans les réseaux sociaux, je vous le dis. Bon, en fait, et un peu oups, ce fut une erreur de traduction du traducteur qui a mal traduit. Poutine a dit, je cite, enfin je re-cite mais mieux du coup, « Il vaut mieux ne pas se disputer avec les femmes ». Remonte-t-il pour autant dans notre estime, cet homme qui est finalement peut-être bien plus gentil qu'on ne le dit, dis donc ? Le traducteur a-t-il fait une erreur intentionnelle pour discréditer cet homme si bon ? Doit-on voir du noir et du blanc, du gris en variations, une large palette de couleurs ou avoir un bon scalpel pour se faire un avis tranché ?
- que Michel Platini est accusé par la presse britannique d'avoir favorisé le Qatar lors de l'attribution du Mondial 2022. Contre des trucs qui sonnent et qui trébuchent, non pas des serpents maladroits dans un escalier trop raide, mais bien de l’artiche, du flouze, du blé. Il serait corrompu. La presse n’apporte pas de preuve, et Michel nie et crie et crie qu'il nie. Platini, actuel président de l’UEFA pourrait être le principal rival de Sepp Blatter, président de la Fédération internationale de foot depuis 1998, sans doute candidat à sa succession l’an prochain. Et Sepp pourrait être à l’origine des fausses fuites. Donc, on a un faux accusateur et un innocent aux poches non pleines, ou un corrompu et un pauvre gentil monsieur qui veut juste garder sa place et qu’on accuse à tort. Doit-on voir du noir et du blanc, du gris en variations, une large palette de couleurs ou avoir un bon scalpel pour se faire un avis tranché ?
- qu’il existe une multitude de cartes, à jouer pour s’amuser ou perdre de l’argent, à lire pour prédire et gagner de l’argent, et des cartes géographiques pour représenter, l’espace ou des phénomènes, politiques, économiques, démographiques. Voilà. Rangez vos cahiers. Mais celle qui nous intéresse, ou nous interpelle aujourd’hui, est une drôle de carte, publiée dans un journal, la carte des droits des homosexuels dans le monde. Il y a des légendes, comme toute bonne carte : en brun, pays où les homosexuels risquent la peine de mort, en rouge, pays où l’homosexualité est punie par une amende, des travaux et/ou de la prison, en vert, pays où le mariage est ouvert aux partenaires de même sexe, et pays où les unions civiles, équivalentes ou de valeur inférieure au mariage, sont reconnues, et en gris, pays avec absence de législation particulière ou d’informations. Et, si on regarde la carte, elle n’est pas toute verte. C’est fou, non ! Doit-on voir du noir et du blanc, du gris en variations, une large palette de couleurs ou avoir un bon scalpel pour se faire un avis tranché ?