Le sabre devient durant le Moyen-Age japonais un instrument de promotion sociale. Porter un sabre à la ceinture (toujours à gauche) indique tout d'abord un certain statut. Cela attire le respect des passants qui risquent de se faire embrocher, un roturier manquant de respect pouvant être occis sur place sans autre forme de procès. Un spectre d'influence en émane, pour protéger la veuve et l'orphelin, ou pour s'en servir à des fins plus agressives.A la fin du XVIème siècle, après de continuelles guerres, le fossé se creusera entre les classes sociales : les paysans sont désarmés (katana-gari, "la chasse au sabre") et les soldats ont interdiction de participer aux travaux des champs ; les guerriers désoeuvrés ont le choix entre la voie du sabre ou de la bêche. Le statut combattant est reconnu, l'ensemble pesant 5 à 6 % de la population totale, au moment même où celui-ci n'a plus de batailles à livrer, mais la symbolique perdurera.
Le sabre devient durant le Moyen-Age japonais un instrument de promotion sociale. Porter un sabre à la ceinture (toujours à gauche) indique tout d'abord un certain statut. Cela attire le respect des passants qui risquent de se faire embrocher, un roturier manquant de respect pouvant être occis sur place sans autre forme de procès. Un spectre d'influence en émane, pour protéger la veuve et l'orphelin, ou pour s'en servir à des fins plus agressives.A la fin du XVIème siècle, après de continuelles guerres, le fossé se creusera entre les classes sociales : les paysans sont désarmés (katana-gari, "la chasse au sabre") et les soldats ont interdiction de participer aux travaux des champs ; les guerriers désoeuvrés ont le choix entre la voie du sabre ou de la bêche. Le statut combattant est reconnu, l'ensemble pesant 5 à 6 % de la population totale, au moment même où celui-ci n'a plus de batailles à livrer, mais la symbolique perdurera.