Éditeur : Bayard Jeunesse
Date de parution : 27 mai 2014
Collection : Littérature
Langue : Français
ISBN-10 : 2747048926
ISBN-13 : 978-2747048927
Disponible sur liseuse : Non
Prix éditeur : 17€90
Son résumé :
« Ne jamais, jamais pleurer. »A 9 ans, Eureka a promis à sa mère de ne plus jamais pleurer. Aujourd’hui, Eureka a 17 ans et n’a pas versé une seule larme depuis ce jour. Même aux funérailles de sa mère, morte dans un étrange accident. Quelques mois plus tard, la jeune fille rencontre Ander, un mystérieux jeune homme aux yeux turquoise. Il lui apprend qu’elle est en danger. Eureka se sent perdue : peut-elle faire confiance à ce garçon qui semble tout connaitre d’elle alors qu’elle ignore tout de lui ? Grâce au livre écrit dans une langue inconnue que sa mère lui a laissé, Eureka va comprendre qu’elle est l’héritière d’un extraordinaire et terrifiant pouvoir…Mon avis : Ce nouveau roman de Lauren Kate avait tout pour me séduire : une couverture qui rappelle celles de la série Damnés (que je n’ai toujours pas fini, ahum), un résumé intriguant et une intrigue qui semblait prometteuse. Malheureusement, la sauce n’a pas du tout prise avec moi et j’ai eu l’impression de lire un mauvais remake de Damnés façon Atlantide avec une écriture qui m’a semblé insipide. Autant dire que ma lecture fût… Laborieuse.Une intrigue qui avait de bonnes bases mais qui se perd en chemin.Ce qui m’a attiré en premier lieu dans ce roman, c’est son intrigue. Je m’attendais à quelque chose de différent, d’original, qui nous emporterait dans un monde plein de mythologie et qui nous parlerait vraiment de l’Atlantide. Car, après tout, c’est ce que l’on nous promet quand on lit les résumés français et américain. Pourtant, pour peu que l’on ait lu Damnés, on se retrouve avec un roman qui suit le même schéma, le même chemin et la même logique. Aucune nouveauté, aucune réelle prise de risques de la part de l’auteur et des longueurs qui alourdissent le récit. Si bien que j’ai eu beaucoup de mal à trouver mon rythme de lecture et que je n’ai pu m’empêcher de le reposer plusieurs fois pour faire autre chose parce que je m’ennuyais…Pourtant, les choses n’étaient pas mal parties du tout avec un prologue qui donnait le ton de l’histoire et des premiers chapitres qui posait les bases d’une intrigue qui aurait pu se révéler passionnante. Eurêka étant une jeune fille dont on a envie de se sentir proche, avec qui on a envie de compatir à la perte de sa mère etc, mais rien. Je n’ai absolument rien ressenti pour elle, par la moindre petite émotion. Et tout ce mystère autour d‘Ander m’a très vite agacée puisqu’on en sait à la fois peu et trop sur ce personnage dont le comportement est parfois… Illogique ?
Une plume banale qui ne nous fait ressentir aucune émotionLa plume de Lauren Kate, que j’avais trouvé distrayante étant adolescente lors de ma lecture de Damnés, m’a semblé ici banale et fade. Je n’ai ressenti aucune émotion, aucune réelle envie de poursuivre ma lecture. Et après avoir arrêté pendant deux jours parce que je n’avais pas plus que ça envie de lire, j’ai eu énormément de mal à me remettre dans l’histoire tant c’est long, mais long! Certains passages sont clairement en trop et desservent l’histoire, ce qui est passablement dommage pour cette histoire qui avait pourtant un réel potentiel.Toutefois, les rebondissements sont bien présents et la fin amorce une suite qui pourrait être meilleure que ce premier tome bien que je ne pense pas la lire tant j’ai été déçue de ma lecture. Cependant, je ne doute pas que ce roman saura plaire aux adolescents et à ceux qui aiment les romans de Lauren Kate. A fuir cependant si vous aimez avoir un rythme constant dans votre lecture…