Après un premier article sur les 4 étapes et voies de l’efficacité pour les marques en utilisant le storytelling, voici la suite, avec les 3 étapes restantes.
Etape 2 : Identifiez votre héros
Il n’y a rien de mieux qu’une personne ordinaire à laquelle on demande de réaliser des choses extraordinaires. Tout de suite, une proximité s’établit avec le public : lui aussi est renforcé dans son opinion qu’il peut être acteur de sa propre vie. Et de l’opinion aux actes, il n’y a qu’une affaire de volonté. Dans le même temps, personne n’a envie d’entendre une histoire dans laquelle le consommateur, le client serait la victime et la marque l’héroïne ! C’est la réalité d’aujourd’hui. Le public n’est plus captif, depuis qu’il est devenu lui aussi producteur de contenus et de conversations, notamment sur les médias sociaux. Avant, le public était un acteur de cinéma muet, maintenant, c’est un réalisateur.
Des “Yes we can”, “Just do it” et “Think different” sont parfaitement dans cette lignée (sans avoir attendu l’essor des médias sociaux, d’ailleurs…). Ces marques-là ne vous expliquent pas en quoi elles sont grandes et belles, elles vous montrent jusqu’où vous pourriez grandir.
Etape 3 : Vivez votre histoire
Attention, attention. L’expertise de réalisateurs de contenus que les auditoires, les publics ont acquis sur les médias sociaux leur permettent de décrypter parfaitement les campagnes de publicité, et d’identifier ce qu’il y a derrière (notamment, identifier s’il y a effectivement de la substance derrière les beaux effets !). Donc, l’authenticité est une obligation à respecter par les marques, car elles ne peuvent plus faire illusion (même pas jusqu’à l’acte d’achat, pour celles qui s’en contenteraient). La marque affirme qu’elle incarne telle ou telle valeur ? Et bien qu’elle le montre ! Qu’elles fassent un travail en profondeur : c’est à ce prix qu’elles arriveront à se connecter avec les valeurs, les envies, les histoires réelles de leurs publics.
Etape 4 : Pratiquez !
Des compétences de storyteller : nous en avons déjà de manière naturelle. Pas suffisamment pour certains. Cela tombe bien, il y a de plus en plus de formations disponibles (dont les miennes). Ensuite, il faut pratiquer, pour exercer ce muscle storytelling. Pratiquer à plusieurs est une bonne option, car le storytelling n’est pas un acte solitaire. Il a besoin d’un public, et n’est jamais aussi performant que lorsqu’il est le fruit d’une co-création, façon crowdsourcing. Avec le public, ce qui facilitera son accès au statut de héros.
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