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Tiré de l’étagère I La tête de l’emploi de David Foenkinos

Par Generationnelles @generationnelle

Ranger le dernier best-seller à la mode amène souvent à redécouvrir des chefs d’oeuvre cachés bien au chaud dans sa bibliothèque.

David Foenkinos, ça fait partie de ces auteurs dont on adore le travail sur le grand écran comme sur papier. Son univers romantico décalé nous fait craquer, mais ça vous le savez. Seulement avec son dernier roman « La Tête de l’emploi », l’écrivain se paie la fantaisie de déconcerter son lectorat. Alors verdict?

De quoi ça parle? De Bernard. L’homme n’est ni un jeune premier, ni un vieillard, mais un de ces personnages masculins entre deux âges qui ne se fait pas particulièrement remarquer et qui pourtant trace son petit bout de chemin. Seulement voilà, Bernard rentre parfaitement dans ce moule jusqu’au jour où … sa femme demande le divorce, son boss le vire et le voilà à 50 ans à devoir vivre chez ses parents. Tout un poème.

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David Foenkinos, on le connaissait pour ses romans d’amours à la Woody Allen « la délicatesse », « en cas de bonheur », ses ouvrages cocasses « qui se souvient de David Foenkinos ». Mais l’auteur, depuis quelques temps, l’écrivain se soucie du temps qui passe avec des livres souvent mélancoliques. C’est au milieu de tout cela que La Tête de l’emploi sort. A première vue pas vraiment étonnant. L’auteur est très très très friand de prénoms qui l’inspirent pour telle ou telle destinée. D’ailleurs, les plus accros se sont peut-être procuré « Bernard » un livre aux éditions du moteur, dont l’intrigue est semblable à celle- ci. Mais « La Tête de l’emploi » est la version « force obscure » de « Bernard ».
Que s’est- il passé entre les deux? La crise, un sentiment de la communauté assez négatif, un petit côté déprimé pas méchant mais présent : l’actu’, la vie quoi!

Alors pourquoi on aime ce Tanguy pas forcément guéri? Parce que ça sent la télé, pas les anges de la télé, ça parle de l’emploi chez les aînés et c’est pas tous les jours qu’on a un tel ouvrage  entre les mains mais jamais ça ne se plaint, du coup ça nous rend presque optimiste. C’est dire. Chapeau Bas Monsieur Foenkinos.

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