Une créatrice de mode néerlandaise qui ne fait rien comme tout le monde veut fabriquer des vêtements mutants, incorporant des panneaux solaires flexibles qui plairont vraiment aux femmes. Pauline van Dongen n’est pas une débutante. Après des études à ArtEZ, l’Académie des Arts d’Arnhem, aux Pays-Bas, elle a lancé sa propre griffe en 2010. Cette fois-ci, elle s’est entourée d’ingénieurs et d’industriels. Le but est de passer à la vitesse supérieure dans le domaine des « wearables », ces vêtements équipés de circuits électroniques.
Dans ses derniers prototypes, la designer utilise la laine, le cuir, et des petites pièces discrètes avec quelques dizaines de cellules solaires flexibles, qui génèrent chacune assez de puissance pour prolonger l’autonomie d’un téléphone ou même le recharger à moitié, en une journée de plein soleil. Des fils électriques sont tissés avec la fibre des vêtements et assurent la connection entre les cellules solaires et les parties du vêtement que l’énergie doit atteindre.
Les vêtements mutants de Pauline van Dongen peuvent recharger à moitié votre téléphone portable, en une journée de plein soleil.
Pour l’instant, de l’aveu même de Pauline van Dongen, les possibilités sont limitées. Soit on augmente les performances, mais dans ce cas les vêtements ressembleront à des équipements de cosmonautes et aucune cliente ne voudra en porter, soit on offre une quantité d’énergie marginale. C’est le choix qu’elle a fait, tout en travaillant avec des universitaires pour intégrer dès que possible les dernières technologies qui sortent des labos.
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