Une nouvelle technique de pêche ?

Publié le 05 juin 2014 par Ziril

Nous venons tout juste de recevoir cette lettre que nous nous faisons un plaisir de publier.

Mme Nicole Estérole

12 rue du lait condensé

Saint ferme.

Chers Messieurs du Mouching.

Il y a maintenant quatre ans que j’ai épousés un fort bel homme portant le doux nom de Pierre Detaille . Il me semblait que de marier Pierre, le fraiseur en chef de l’usine de confiture  » Bonne maman  » serait gage de douceur et de gentillesse.  Mon Doux Seigneur, comme j’étais naïve malgré mon âge avancé (71 ans) !.

Pierre, dans ses moments de loisirs était un pêcheur passionné et, fréquemment, il m’invitait à l’accompagner au bord du lac de « la petite pute » situé à quelques kilomètres de notre pavillon.

Là, après avoir appâté aux chènevis et au maïs et installé ses cannes sur leurs supports, il s’asseyait  confortablement dans son fauteuil pliant, baissait son pantalon et son slip et m’obligeait à me mettre à quatre pattes et… Je ne vous ferai pas un dessin de la suite. Vous avez certainement compris vous qui êtes des hommes cultivés.

La première fois que je dû lui faire ça, malgré la pluie qui tombait dru, je n’y prêtais guère attention, me disant qu’après tout c’était chose normale, qu’il ne s’agissait que d’un appel de la nature et que le Seigneur devait certainement détourner les yeux du spectacle.

Au bout de trois ans de ce petit jeu, surtout quand il y avait d’autres pêcheurs autour du lac qui nous observaient et en douce,  se tripotaient sans se cacher, j’éprouvais comme une espèce de gène qui se transforma rapidement en honte et en une sorte de haine envers mon époux.

Un beau jour, celui-ci s’étendit sur le gazon pour faire une petite sieste. J’en profitais alors pour ouvrir mon couteau suisse et, d’une main experte je tranchai son petit oiseau que je jetais immédiatement dans les eaux du lac.

Quelle ne fut pas ma surprise en voyant un énorme brochet se saisir du membre sectionné de Pierre et l’engloutir  malgré les cris perçants de mon époux, comme s’il ne s’agissait que d’un vulgaire asticot.

Mon gout pour cette étonnante technique de pêche naquit à ce moment. Le problème du manque de matière première se fit néanmoins rapidement sentir. Mes visites fréquentes des cimetières ne portèrent que peu de bons résultats. Les zizi des macchabés manquaient de fraicheur et les poissons faisaient la moue. Aujourd’hui je me dis que le don d’organe pourrait faire l’affaire si vous vouliez bien m’aider grâce à votre énorme popularité. Vous serait il donc possible de demander à vos lecteurs de se trancher le zizi et de me le faire parvenir ? Je suis certaine qu’il accepteraient volontiers de participer à cette recherche  scientifique, ne croyez vous pas ? « Le plaisir n’a pas de prix ! », comme disait le regretté Madoff.

Merci de votre réponse

votre Nicole Esterole.

Chère Nicole.

Quelle histoire excitante. Après sa lecture, notre ami Cyril s’est d’ailleurs enfermé dans les toilettes avec Louise, notre dernière dactylo. 

Nous attendons donc avec curiosité les wagons de bites que nos dévots lecteurs ne manqueront pas de nous envoyer.( Le fanatisme nous surprendra toujours.)

En tous  cas, nous venons d’envoyer une lettre à M. Rocco Siffredi qui, vous le savez , reste un Maître en matière dure et attendons fébrilement sa réponse.