Devious Maids // Saison 2. Episode 7. Betrayal.
Les choses commencent enfin à se décanter dans Devious Maids et il était temps. Je demande ce que fait Marc Cherry mais bon, David Grubstick
(Ugly Betty) signe ici son tout premier épisode de la série de Lifetime. Je pense que c’est une bonne chose qu’un oeil nouveau soit amené à travailler sur cette série car les
intrigues prennent un sens un peu plus agréable dans « Betrayal ». Notamment pour ce qui est de l’histoire de Marisol. J’ai toujours trouvé cette intrigue un peu
surestimé par la série. Il n’y avait pas grand chose à raconter et la série n’arrêtait pas de donner des indices sans intérêt jusqu’à ce qu’à l’épisode précédent, les choses évoluent. Notamment
avec le retour de la cohésion de groupe entre les filles de la série. Tout ce que j’aime. Marisol tente donc encore de se débarrasser d’Opal mais Nicholas ne semble pas prêt à la faire partir.
Tout simplement car les deux sont des complices de meurtre, tout simplement. L’issue de l’épisode nous révèle donc que Opal a tué la mère de Nicholas et que ce dernier l’a couvert. Après tout, ce
n’est pas une mauvaise chose puisque l’on passe un agréable moment avec tous les personnages. Pour une fois que l’on nous révèle quelque chose. L’issue de l’épisode va donc permettre de voir la
suite de la saison différemment.
Sans compter que Marisol et Nicholas vont pouvoir vivre ensemble. D’un côté cette partie de la saison me rappelle à la fois l’intrigue de Ian et Susan mais aussi celle de Orson et Bree (à cause
du chantage d’Opal qui pourrait étrangement ressembler au chantage de la mère d’Orson alors que ce dernier n’était lui aussi qu’un complice). Il était temps que Devious Maids nous révèle un peu
plus de choses au sujet des Deering. Pendant ce temps, Zoila se rapproche de plus en plus de Javier. Je ne sais pas quoi penser de cette histoire. Franchement, Zoila est loin d’être mon
personnage préféré et elle me prouve dans cet épisode que son histoire avec Javier n’a pas grand chose à nous raconter. Il y a du potentiel c’est certain, mais est-ce suffisant pour en faire une
bonne intrigue ? Je n’en suis pas si sûr. C’est le problème de ce genre de séries mine de rien, de ne pas savoir trop comment s’y prendre pour que tous les personnages aient droit à une part du
gâteau plaisante et efficace. Le truc c’est que Zoila se retrouve dans la partie la plus inintéressante de la série. Un peu comme Valentina et Remi qui tente de la reconquérir. Cela aurait pu
être amusant mais le truc c’est que je n’arrive pas à en rire ou bien à être passionné.
Je sais que je demande à Devious Maids de faire tout ce que je n’avais pas envie de voir : une pâle copie de Desperate Housewives mais au fond, la série ne s’assume pas en tant que telle et je crois qu’elle pourrait alors gagner quelques points en assumant ses inspirations. Enfin, Reggie et Rosie… et Spence. Ce n’est pas le meilleur trio de toute l’histoire de la série mais Reggie est de plus en plus fou et le fait qu’il mette Spence dans cette position d’homme cinglé capable d’une telle violence vaut largement son pensant d’or.
Note : 6/10. En bref, regain d’intérêt.