Nous allons proposer quelques réflexions sur l'oeuvre de Charles Plisnier. Rendez-vous sur le site de wikipedia pour voir de qui il s'agit:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Plisnier.
On ne manquera pas de percevoir des analogies entre son itinéraire (communiste chrétien) et celui de Roger Garaudy.
Voici un extrait de cette rubrique:
En 1919, Charles Plisnier commence des études de droit à l'Université libre de Bruxelles et adhère au communisme. Docteur en droit au barreau de la Cour d'Appel de Bruxelles en 1922, il se fixe dans la capitale où ses activités politiques l’éloignent de l’écriture pendant près de dix ans. Admirateur de la révolution russe, il participe à tous les congrès communistes en Belgique et à l'étranger. En 1925, il devient directeur du Secours Rouge international. Déçu par son dernier voyage en Russie et ayant affirmé ses sympathies trotskistes en 1928, il est exclu du Parti communiste. Il ralliera ensuite le POB et participera notamment à la campagne en faveur du célèbre plan défendu par Henri De Man. Plisnier se convertit ensuite au christianisme, sans abandonner ses convictions socialistes. Il participe notamment au Congrès national wallon de Liège en 1945, où il s'exprime dans le sens rattachiste1, option qu'il abandonna à la fin de sa vie, si l'on en croit sa Lettre ouverte à ses concitoyens (posthume), où il prône une solution fédéraliste tant pour la Belgique que pour l'Europe. Toute son œuvre vibre de ces trois passions : la chrétienne, la socialiste, la wallonne, étrangement mêlées.
"Les communistes me haïssent, pour eux je suis un renégat. Ils m'appellent le trotskyste qui s'est fait moine. Or, le trotskysme est dépassé et je ne suis pas moine. Je ne vais même pas à la messe", in Paul Guth, opus cité, 1947.