Avec trente titres dans sa filmographie, c'est une grande figure du monde artistique d'après guerre qui disparaît aujourd'hui. Une de celles qui firent le succès du documentaire tanguero Café de los Maestros.
Jusque dans les années 70, elle s'est essentiellement illustrée comme actrice, sur scène et à la radio. Elle s'est lancée dans le tango à un moment où celui-ci traversait la pire crise de son histoire et, malgré cela, elle a pu y laisser des traces. Elle se définissait elle-même comme une actrice qui chante. Et ans ce domaine, elle a ouvert la voie à bon nombre de consœurs, dont toutes n'ont pas son talent.
Au moment où je dois publier cet article, en fin de matinée (CET), la presse argentine ne fait encore que peu mention de l'événement. Rien encore dans Página/12 et dans La Prensa. Sans doute pour demain.
Il est plus que probable que les producteurs de la 2x4 vont consacrer une bonne part de leur programmation musicale de la journée à l'artiste disparue.
Pour aller plus loin : lire l'article de La Nación (qui inclut une vidéo, où la chanteuse se produit, accompagnée par Julián Hermida à la guitare) – l'article le plus riche pour le moment avec des remontées dans l'arborescence du quotidien. lire l'article de Clarín lire la dépêche de Télam.