Le texte voté par le Sénat mentionne que "la lutte contre la sous-nutrition est une des priorités de la politique de développement et de solidarité internationale." La France "réitère son engagement à combattre les trois grandes pandémies, à lutter contre les maladies négligées et la sous-nutrition, à améliorer la santé des mères et des enfants et à promouvoir la couverture sanitaire universelle."
Elle s'engage également à soutenir une agriculture familiale, en vue notamment d'assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Le texte adopté inclut également un indicateur de résultat relatif au nombre de programmes ayant un objectif nutritionnel menés par la France : un élément important, qui permetra une plus grande redevabilité de ce que fait la France en matière de lutte contre la sous-nutrition, vis à vis des citoyens.
Ce texte, qui fixe les grands axes de la politique française en matière de développement pour les années à venir, se devait de faire de la lutte contre la sous-nutrition, fléau en cause dans 45% des décès d'enfants dans le monde, une priorité.