Le matin du 28 mai, des policiers français ont encerclé les camps improvisés occupés par des migrants et des demandeurs d'asile dans la région de Calais et ont commencé à les démolir, affirmant ainsi réagir à l'apparition d'une épidémie de gale dans ces camps.
"Les autorités françaises semblent se servir des expulsions forcées comme d'une solution à une urgence sanitaire, une décision qui risque de causer plus de problèmes qu'elle n'en résout. On ignore où les personnes expulsées trouveront à se reloger et comment elles arriveront à obtenir les soins dont elles ont besoin", a déclaré Jezerca Tigani, directrice adjointe du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.