pour ne pas les épuiser, pour les trouver encore
une fois dans cette lumière et dans cette fraîcheur,
t’exclamant : « Comment pourrais-je avec des mots
rivaliser avec ces arbres, ces tuiles, ces pierres,
les gestes de cette main ? » – tu préfères
rester sur ta faim, tu préfères garder l’amour
intact et toujours un peu souffrant.
***
Paul de Roux (né à Nîmes en 1937) – Paysage en cours (2000)