Critiques Séries : 24 : Live Another Day. Saison 9. Episode 6.

24 : Live Another Day // Saison 9. Episode 6. 4:00 PM - 5:00 PM.

Pas mal de révélations dans ce nouvel épisode et surtout une mort inattendue. Mais ce que j’aime encore plus dans cet épisode c’est le sadisme dont la série semble faire preuve vis-à-vis de certains de ses personnages secondaires. Je pense par exemple à Simone qui est envoyé par sa mère Margot afin d’aller s’occuper de la soeur de Naveed. Sauf que Simone n’est pas quelqu’un de mauvais au fond, elle subit juste tout ce que sa mère peut faire. J’ai trouvé sympathique le fait qu’elle désobéit à sa mère et donne l’occasion à cette femme de s’enfuir avec sa fille et de ne jamais revenir. Sauf que forcément la femme va vouloir parler à la police et la fille va s’enfuir, ce qui va tuer Simone. Cette dernière meurt donc écrasée par un bus londonien. Un grand moment à la fois de sadisme mais aussi d’humour. C’est clairement le genre des choses que l’on n’attend pas mais qui nous fait pouffer de rire au moment où cela arrive. Simone n’aura donc pas durée si longtemps que ça mais je ne vais pas regretter ce personnage non plus. Disons que le problème c’est qu’elle était un peu un boulet en plus d’être un élément qui fait avancer l’histoire. C’est la Kim Bauer de l’aventure, la fille bienveillante tout simplement.
L’autre scène de sadisme avec les personnages de la série c’est tout ce qui tourne autour de Kate. La pauvre, en plus de se faire kidnapper par Jack, puis torturé par des hommes pas très gentils et alors que l’on nous révèle que finalement Navarro a fait en sorte que le mari de Kate soit accusé à tord d’actes terroristes puisque je suppose que Navarro est le vrai coupable dans l’histoire. Cette révélation finale apporte encore un peu plus de folie à la série. Une folie qui était nécessaire pour nous garder éveillés. C’est aussi un moyen de nous prouver que les heures de Jack Bauer sont toutes très riches en rebondissements. La série pavaient donc à mettre en scène à merveille tout ce qui tourne autour de Jack. Le pauvre aurait très bien pu se retrouver encore une fois coincé mais non. La fluidité du récit fait qu’une fois de plus le personnage est au sommet de son art. Pour ce qui est de Kate, le fait qu’elle soit torturée ne change pas grand chose mais c’est usais un moyen de rappeler que 24 n’est pas une série qui est là pour rigoler. De plus, elle a un passif avec ses personnages pour les torturer sans vergogne. Ce n’est pas une mauvaise chose, surtout que l’on n’est pas au pays des Bisounours et que l’explosion de l’épisode précédent était déjà là pour nous le prouver.

Margot de son côté tente de poursuivre son aventure de méchante de service. J’aime bien ce que la série fait de Michelle Fairley. Après l’avoir vu en mère de famille sereine dans Game of Thrones, on la voit ici en vengeresse. C’est au fond la suite logique de ce que l’actrice pouvait jouer si l’on en suit son parcours dans la série de HBO. Pour en revenir à 24, le Président Heller continue d’apporter sa confiance à Jack Bauer. Et il a bien raison. Tous les Présidents américains auraient dû faire confiance tout de suite à Jack et cela aurait probablement évité tout un tas de choses terribles. Ce que j’aimerais cependant un peu plus voir c’est Mark Boudreau. Je suis sûr qu’il nous cache tellement de choses, ce serait dommage de passer à côté de cette possibilité. L’épisode génère également pas mal de bonnes choses pour la série. Que cela soit d’un point de vue purement humoristique ou encore d’un point de vue purement narratif. Ils ont su associer tout un tas de choses qui font le succès de 24 dans ces 12 épisodes (en tout cas la première moitié est suffisamment bonne à mes yeux pour en faire une bonne saison de 24). Finalement, j’apprécie donc que la saison parvienne à créer un vrai consensus entre son côté très seconde degré plein de bonnes répliques et la narration fluide comme tout qui enchaîne à la fois les révélations mais aussi des choses d’une logique implacable.
Note : 8.5/10. En bref, toujours une très solide saison.