Circulation_termohaline
Le Department of Atmospheric Science de la Colorado State University publie ce jour les nouvelles prévisions pour la saison 2014.
Elles sont en légère augmentation par rapport à celle du mois d'avril pour le nombre de tempêtes et de journées à les subir.
Le nombre de ces phénomènes qui évolueront pour devenir des ouragans passe de 3 à 4 et dans le même temps, les scientifiques Gray et Klotzbach, qui font référence en la matière, font passer le nombre d'ouragan majeur à une unité seulement.
Cette augmentation du nombre de tempêtes est due au ralentissement du phénomène El Niño, depuis le mois d'avril, ce qui entraîne un réchauffement de l'Atlantique plus élevé et plus rapide que prévu.
Ce ne sont que des prévisions et l'on a vu que la saison dernière a été bien plus calme qu'annoncée.
A ce sujet, ces derniers précisent que l'abaissement de l'activité cyclonique en 2013 était du à une diminution inhabituelle, jamais vue depuis 1950, de la circulation thermo haline (Voir définition ci-après)entre l'hiver et le printemps 2013.
La circulation thermohaline est la circulation permanente à grande échelle de l'eau des océans, engendrée par des écarts de température et de salinité des masses d'eau. La salinité et la température ont en effet un impact sur la densité de l'eau de mer. Les eaux refroidies et salées plongent au niveau des hautes latitudes (Norvège, Groenland, etc.) et descendent vers le sud, à des profondeurs comprises entre 1 et 3 km. Elles sont alors réchauffées sous les Tropiques, et remontent à la surface, où elles se refroidissent à nouveau, et ainsi de suite au travers de courants à forte composante latitudinale transverse. On estime qu'une molécule d'eau fait le circuit entier en environ 1 000/1 500 ans. La circulation thermohaline a un impact encore mal estimé aujourd'hui sur le climat.
Source Wikipédia