Carnet de bord d’un meurtrier. #4 Change tes idées.

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*sonnerie de téléphone* “Allo? Oui, Katherine? C’est moi Richard, je voulais te parler de quelque chose d’important, est-ce que c’est possible que l’on se voit aujourd’hui? Ah.. Très bien, donc je passe te chercher ce soir vers 20h30 ça te va? Hum, tu préfères plus tard? Vers 23h..? D’accord comme tu veux.” Coup de fil qui risque de changer énormément de chose au sein de ce couple fébrile, le cœur un peu plus léger, Richard sentit un poids partir de sa poitrine mais malheureusement le plus gros reste à venir. Ce qu’il s’apprêtait à avouer à sa femme n’était pas de tout repos et pourtant il a eu le courage de le faire. Plus tard dans la journée, Richard reçu un appel de Carlos son meilleur ami qui lui disait qu’il aurait besoin d’un créneau pour pouvoir faire ce pourquoi Richard l’avait contacté. Pendant que Richard serait avec Katherine, Carlos aurait le champ libre pour pouvoir effectuer les réglages de l’espionnage dans la maison de l’avocat, mission qui pour l’instant semble assez compliquée. Pour Richard, tout se déroulait parfaitement dans sa tête mais tout cela serait de courte durée, d’ailleurs il avait un mauvais pré-sentiment, quelque chose de pas net et de désagréable trottait dans sa tête.. Marchant et tournant en rond dans la pièce Richard, pensait comme d’habitude au pire comme s’il se préparait psychologiquement à tout perdre et que toute sa vie ne tenait qu’à un simple fil qui pouvait se couper à tout moment. Sa patronne Jessica Camber, l’appela pour lui confier un dossier qui selon ses dires semblait épineux et que seul le talent de Richard aurait pu trouver un échappatoire pour ce criminel qui, sans son aide purgerai la perpétuité. Elle lui demanda de venir tôt dans l’après-midi pour récupérer le dossier, afin qu’il puisse se pencher sur tout ça. Il accepta malgré tout les problèmes qu’il avait en se disant que ses soucis ne devait pas entraver sa performance au travail et que ça serait un bon moyen pour lui de se changer les idées, en quelques sorte il se réfugiait dans son travail en pensant que cela l’aiderait à avancer.. “Jour ensoleillé, travail éreintant, lassitude extrême et la patronne qui me donne un nouveau dossier assez conséquent en me disant qu’elle compte sur moi pour assurer, encore une putain de pression sur moi comme si je n’en avais pas assez. C’est toujours très fatiguant certes mais le salaire me donne un immense sourire et je me dis que mon labeur n’est pas vain. Enfin bref.. Carnet de bord débile que mon psychologue me pousse à entretenir régulièrement pour la thérapie. Et quand j’y pense je me rappelle que je dois lui rendre une visite de courtoisie afin de mettre certaines choses au clair, vu que les insomnies ne se sont toujours pas arrêtées malgré les méthodes de relaxations qu’il m’a prescrites.. Enfin bon c’est pas très grave j’ai du pain sur la planche et ça me permettra de me changer les idées pourquoi pas..”