Rapide retour sur une deuxième édition encore plus réussie que la précédente.
Parmi les nouveautés, on saluera l’ajout d’une troisième scène en extérieur et de concerts gratuits en après midi.
Certains groupes étaient programmés un brin trop tôt pour que l’on plonge totalement dans leur univers (les psychés Temples, Wooden Shjips, le farfelu Rich Aucoin) mais c’était indéniablement appréciable.
Si les formations cultes des années 90 qui ont assuré un gros succès aux jeudi et vendredi qui affichaient complet, on regrettera que le samedi electro pop pourtant alléchant ait attiré moins de fêtards qu’escompté.
Les déceptions sont rares : un Lee Ranaldo un peu anecdotique, des Neutral Milk Hotel qui laissent les néophytes totalement hermétiques, des Black Lips toujours aussi brouillon et une Sky Fereira expéditive au groupe bien bourrin.
Les concerts pas mal sont plus nombreux, une Speedy Ortiz grungy à souhait, une Findlay efficace gueularde, des Man Or Astroman et Superchunk à la patate d’enfer, d’assez beaux moments chez Ry X, Courtney Barnett, Midlake, Slowdive et Brian Joneston Massacre.
Les infatigables Jon Spencer Blues Explosion n’ont jamais aussi bien porté leur nom et enfin voir The Fall fut un des chocs physiques de la première soirée.
Le lendemain la surprise est venue de Jungle qui ont fait danser toute une salle qui avait fui la flippée Cat Power avec une new wave soul promise à un probable carton dans les mois à venir, et au hip hop débraillé et parfois épique d’Earl Sweatshirt.
Pour ceux qui est du dimanche après l’émo rap rageur d’Astronautalis et avant le dj set massif de Fatima Al Qadiri, nos jambes et hanches disent merci aux usines à tubes redoutables des Holy Ghost! et encore toujours des Whomadewho au sommet, sans oublier la house pop euphorisante de la révélation Rocky.
Beaucoup de bonnes choses donc, avec comme l’an passé une organisation et un accueil qui nous réconcilie avec les festivals indé, pourvu que ça dure !