Par contre, ce qui n'entrait pas du tout pris en considération étaient les relations de base avec l’élève. Les stages de six et quatre semaines de formation à l'ENSA de Chamonix qui suivait cet examen de « Capacité à enseigner le ski » étaient consacrés uniquement à l'enseignement de la technique du ski français.
On n'y abordait pas la présentation personnelle, l'empathie, les objectifs des élèves, leurs craintes ou leurs aspirations. Rien non plus en termes de se mettre dans la peau de de l'élève, rien non plus au sujet de l'auto- promotion (comment fidéliser ses clients , comment vendre de meilleurs produits comme l'engagement journalier à la place de leçons à la petite heure ou encore de demander aux élèves de référer parents, amis , etc ).
J'avais personnellement choisi la voie la plus difficile : Travailler de longues heures et m'épuiser ainsi a donner des leçons bien ennuyeuses au lieu d'amuser mes clients. Une fois de plus, c'est bien en skiant qu'on apprends !