Angelina Jolie est Maléfique dans Maléfique
©2014 Disney
Hollywood n’en finit pas de revisiter son histoire avec de nombreux reboot. Disney en fait tout autant, comme dernièrement avec Dans l’ombre de Mary qui nous invitait dans les coulisses de la création de Mary Poppins. Aujourd’hui, la firme de Mickey s’attaque à l’adaptation de La belle au bois dormant. Découvrez notre critique sur ce film qui nous en apprend plus sur la célèbre méchante de Disney.
Maléfique – Synopsis
Maléfique est une belle jeune femme au cœur pur qui mène une vie idyllique au sein d’une paisible forêt dans un royaume où règnent le bonheur et l’harmonie. Un jour, une armée d’envahisseurs menace les frontières du pays et Maléfique, n’écoutant que son courage, s’élève en féroce protectrice de cette terre. Dans cette lutte acharnée, une personne en qui elle avait foi va la trahir, déclenchant en elle une souffrance à nulle autre pareille qui va petit à petit transformer son cœur pur en un cœur de pierre. Bien décidée à se venger, elle s’engage dans une bataille épique avec le successeur du roi, jetant une terrible malédiction sur sa fille qui vient de naître, Aurore. Mais lorsque l’enfant grandit, Maléfique se rend compte que la petite princesse détient la clé de la paix du royaume, et peut-être aussi celle de sa propre rédemption…
Maléfique – Critique
Disney dépoussière La belle au bois dormant dans un remake construit autour du personnage de Maléfique joué par Angelina Jolie (Mr. & Mrs. Smith, L’échange). On y apprend enfin les motivations de la sorcière du film d’animation de 1959. En effet, vous comprendrez comment la jeune et joyeuse gardienne du royaume de la forêt va perdre son innocence et devenir la cruelle Maléfique qui jettera un sort à la jeune princesse Aurore interprétée par Elle Fanning (Super 8). Mais on ne vous en dira pas plus sous peine de vous gâcher votre plaisir.
Le long-métrage est beaucoup moins manichéen que La belle au bois dormant et que beaucoup d’autres productions Disney en général. On y découvre un scénario intelligent qui surprend, tout en subtilités et moins sombre toutefois que ce que laissait imaginer la bande-annonce. Les gentils ont des défauts, les méchants, beaucoup plus complexes, deviennent attachants. Certains y verront en filigrane un message féministe en opposition à la domination des hommes et la morale de l’histoire pour nos bambins sera qu’il ne faut pas juger sans savoir.
Avec Maléfique, Robert Stromberg réalise son premier long-métrage et remplit efficacement sa tâche avec un budget conséquent de 200 millions de dollars confié par Disney. Il faut dire que le «monsieur» avait déjà été oscarisé par deux fois pour sa direction artistique dans Avatar de James Cameron et dans Alice au pays des merveilles de Tim Burton. Son expérience de chef décorateur et d’ex-superviseur des effets spéciaux se voit à l’écran; les décors sont somptueux et les images numériques sont époustouflantes.
Au début du film, nous sommes plongés dans un univers féérique qui vous rappellera les illustrations de Brian Froud (cf. notre article sur Dark Crystal). Puis, la filiation avec le dessin animé de 1959 devient évidente et on sent un profond respect pour l’œuvre originale de Clyde Geromini. En effet, on retrouve la même esthétique pour le château dans les hauteurs, la barrière de ronces, la petite chaumière au fond des bois, la ressemblance des personnages et plus particulièrement l’apparence de Maléfique.
Par une incroyable transformation, Angelina Jolie est Maléfique, pommettes aiguisées, même silhouette mince et port altier dans sa robe noire et sa cape, ses cornes et son sceptre. Elle semble habitée par le personnage, le rôle lui va à la perfection.
La scène emblématique du baptême est celle qui est la plus fidèle au film La belle au bois dormant, claquée mot pour mot, elle a été tournée avec brio. Mais il serait réducteur de penser que Maléfique n’est qu’une transposition avec des personnages réels du dessin animé. Les libertés prises sur l’histoire que nous connaissons en surprendront plus d’un, mais en font une œuvre encore plus belle que l’originale.
Maléfique – Conclusion
Une salle qui applaudit à la fin du film ça ne trompe pas. Maléfique est un bon divertissement à voir en famille, une vraie réussite autant pour son scénario émouvant et moderne que pour la magie de ses effets visuels.
- Elle Fanning est Aurore dans Maléfique ©2014 Disney
- Angelina Jolie est Maléfique dans Maléfique©2014 Disney
- Angelina Jolie est Maléfique , Sam Riley est Diaval dans Maléfique©2014 Disney
- Elle Fanning est Aurore dans Maléfique ©2014 Disney
- Angelina Jolie est Maléfique dans Maléfique©2014 Disney
- Elle Fanning est Aurore dans Maléfique ©2014 Disney
- Les fées interprêtés par Imelda Staunton, Juno Temple, Lesley Manville dans Maléfique ©2014 Disney
- Angelina Jolie est Maléfique dans Maléfique©2014 Disney
- Angelina Jolie est Maléfique dans Maléfique©2014 Disney
- Le château du roi Stephan dans Maléfique ©2014 Disney
- Sharlto Copley est le roi Stéphane dans Maléfique ©2014 Disney
- Angelina Jolie est Maléfique , Elle Fanning est Aurore dans Maléfique ©2014 Disney
Maléfique – fiche technique
Un film de Robert Stromberg
avec Angelina Jolie, Elle Fanning, Sharlto Copley
Genre : Fantastique
Nationalité : Américain
Durée : 1h37
Studio : Disney
Date de sortie : 28 mai 2014
Hollywood n’en finit pas de revisiter son histoire avec de nombreux reboot. Disney en fait tout autant, comme dernièrement avec Dans l’ombre de Mary qui nous invitait dans les coulisses de la création de Mary Poppins. Aujourd’hui, la firme de Mickey s’attaque à l’adaptation de La belle au bois dormant. Découvrez notre critique sur ce …
Vue d'ensemble des tests
Réalisation
Scénario
Décors
Effets spéciaux
85Résumé : Maléfique est un bon divertissement à voir en famille, une vraie réussite autant pour son scénario émouvant et moderne que pour la magie de ses effets visuels.
85 Angelina Jolie Disney Elle Fanning Enfants Fantastique Fantasy Sharlto Copley2014-06-02Quenthys