Trois ans après ma communication sur la représentation des Amazighs dans le cinéma américain, j'aurai l'honneur et le plaisir de développer un peu plus cette thématique qui me tient à coeur à Azagza (Tizi Ouzou) dans la Kabylie en Algérie les 7 et 8 juin 2014. Cela sera dans le cadre du Colloque International "Médias, communication, langues et langages en Algérie… où en est tamazight ?" Organisé par le Haut Commissariat à l’Amazighité sous le haut patronage du ministre de la Communication et du wali de Tizi Ouzou, ce colloque verra la participation de plusieurs professeurs, académiciens et autres intervenants de plusieurs pays.
L'Amazigh aux yeux de Hollywood est un vaste sujet car Hollywood a effectivement une longue histoire avec les représentations des autres minorités. Une représentation pleine de raccourcis, d'erreurs et d'approximations. D'une manière générale, les personnages amazighs sont très peu présents dans les films américains, surtout si on les compare avec les personnages arabes par exemple. Il n'empêche que, justement, cette représentation rare a énormément de significations. Les films hollywoodiens mettant en scène des personnages amazighs (Kabyles, Chleuhs ou encore Touaregs) nous renseignent sur l'énorme confusion qui existe dans l'esprit des producteurs américains sur le mélange ethnique dans les contrées nord-africaines. Parmi les films du corpus, figurent notamment EL Cid de Anthony Mann, The Lion and the Wind de John Milius, Gladiator de Ridley Scott, Babel de Alejandro González Iñárritu, etc.