Grâce à toi, Elise, j'ai découvert la plume de Marie SIZUN, une plume absolument
M A G N I F I Q U E
Une nouvelle fois, c'est la conscience, et l'inconscience, d'une femme que nous allons explorer avec ce très beau roman.
Ellen a 60 ans. Elle vit à New York depuis 35 ans. Elle vit là-bas avec Norman avec qui elle tient une petite librairie. Sa mère est morte quand elle n'était qu'une enfant, son père est décédé quand elle avait 25 ans. Aujourd'hui, c'est le décès de sa belle-mère, la 2ème femme de son père, qui lui est annoncé par la voix du Notaire parisien. L'appartement lui revient, elle doit prendre une décision quant à son avenir.
Les premières lignes de ce roman commencent avec la surprise, de Norman, de voir son épouse envisager un aller retour New York-Paris pour traiter d'un sujet qui pourrait très bien l'être à distance. Mais Ellen en a décidé ainsi, il s'agira peut-être de son dernier voyage à Paris, elle prend son billet d'avion et part, seule, sur les traces de ses souvenirs.
Le temps de tout régler, c'est à dire l'affaire d'une petite semaine, nous allons accompagner cette femme dans Paris, dans l'immeuble de son enfance, dans l'appartement où elle a vécu toute sa jeunesse.
Les sens en éveil, tantôt sensible à une odeur, un parfum, tantôt affectée par un bruit, un son, tantôt encore bouleversée par tout ce qu'elle voit, Ellen nous fait partager ses états d'âme, ses doutes, ses certitudes, et reconstruit le fil de sa vie.
La quête intérieure de cette femme de 60 ans, la recherche des raisons de l'ancrage ou de l'oubli de certains souvenirs, sont autant d'éléments qui font de ce roman un livre dense, émouvant, plein de sensibilité.
J'ai beaucoup aimé !
Elise, je suis persuadée que tu aimeras celui-là aussi...
Annie