Col du Crucifix

Publié le 01 juin 2014 par Assouf

Voie sarde débonnaire

Avant d'aller au Granier demain, j'ai la place pour une petite balade ce vendredi après-midi. Sur la route, il y a le massif de l’Épine, et les Cols du Crucifix et Saint-Michel. On se gare aux Allemands (570m), ça ne s'invente pas, il y a le choix pour monter. Je n'ai pas tout compris des voies sardes et romaines qui montent là-dedans. C'est dommage. 

Ancolie


Je prends, je crois, la voie sarde, qui monte débonnairement jusqu'à un poteau directionnel indiquant le Rocher du Corbeau, où on peut profiter de la vue vers le lac d'Aiguebelette. Nous sommes prévenus : il faut surveiller les enfants. M'enfin, y a pas d'enfants dans les parages, alors c'est tout bon. 

Vue depuis le Rocher du Corbeau


Liane pour remonter la falaise

Du rocher, j'ai finalement assez peu envie de retourner sur les lacets de la voie. Je décide de poursuivre la crête du rocher, qui débouche en pleine forêt, plus amusante à remonter que le chemin. De gros rochers, des falaises, des petites grottes, un parcours varié mais parfais alambiqué pour sortir, finalement, avec un peu de chance parce que c'était au hasard Balthazar, à deux lacets du Col du Crucifix (915m). Ce col est orné d'un crucifix. Je le précise. 

Montée en pleine forêt

Rochers et grottes


Col du Crucifix

Un peu de monde, là-haut. Bon. Petit parcours de crête, pour rejoindre le Col Saint-Michel (903m). A un ou deux moments, la vue est dégagée sur le lac. Le Col Saint-Michel est lui aussi orné d'un crucifix. 

Grottes François Ier

Descente! J'allais presque oublier d'aller voir la grotte François Ier. Ce n'est pas qu'il l'ait creusée de ses mains, mais il s'est abrité dessous. Comme quoi, il n'est pas difficile d'avoir une grotte à son nom. Il s'est abrité dessous parce que, pris sous un orage en revenant, je crois, de Chambéry, il n'a rien trouvé d'autre pour s'abriter. On se demande déjà pourquoi il est passé par là, alors qu'il eut suffit d'emprunter le tunnel de l’Épine, ce qui évite à la fois la pluie, et le parcours montagneux. 
Puis, au lieu de redescendre par les fameuses voies que je n'aurais finalement pas vues, j'opte pour une petite descente très agréable, dré dans l'pentu mais en jolis lacets, sur un tapis de feuilles mortes qui amorti comme il se doit les appuis. Pfuit!... Tout juste le temps de m'arrêter en apercevant une fine sente menant à un point de vue sur le lac. 

Du point de vue, dans la descente


Eh bien voilà! depuis le temps qu'il fallait la faire, celle-là!