Working the Engels // Saison 1. 12 épisodes.
BILAN
Co-production canadienne et américaine, Working the Engels est une comédie à la fois de bureau et familiale pleine de bons sentiments. Le premier épisode m’avait beaucoup plu
alors que l’épisode avait réussi à me donner envie d’en voir beaucoup plus. C’est une série bienveillante qui ne cherche pas à renouveler quoi que ce soit. Le pilote était même trompeur car on ne
retrouve rien du tout du pilote dans la plupart des épisodes de cette première saison. Je n’attendais pas grand chose de cette série après tout non plus. J’avais juste envie de passer un agréable
moment avec des personnages bon enfant qui ne cherchent ni à trop en faire ni à nous ennuyer. Il y a donc une belle alchimie qui se dessine au travers des personnages de cette comédie au fil des
épisodes. Entre la fille un peu coincée qui tente de sauver le cabinet, la mère qui joue de ses charmes, le fils toujours là pour avoir quelques problèmes (réglés en deux temps trois mouvements
bien évidemment). C’est donc de la comédie inoffensive qui s’amuse et qui met tout cela en boîte en espérant déclencher le rire chez le téléspectateur. Je n’ai pas beaucoup ri au fil des épisodes
mais je ne pense pas que c’était le but de Working the Engels non plus.
Après tout c’est une comédie estivale qui tente avant tout de nous détendre. Les personnages ont tous les atouts pour ce faire. A commencer par la fille et son boulot. Le côté judiciaire de
Working the Engels fonctionne étrangement bien. Je ne m’attendais pas du tout à ce que cela soit un atout et finalement c’est devenu bien plus plaisant qu’un épisode de
Franklin & Bash. Et ce même si au fond c’est tout aussi incohérent et incongru. C’est avec grand plaisir que l’on retrouve également Kacey Rohl (Abigail
Hobbs dans Hannibal) dans une série d’un tout autre calibre. Beaucoup plus légère et je m’en foutiste avec ce qu’elle tente de nous dire. La série tente de mélanger des
ingrédients que l’on a déjà pu voir ailleurs, notamment dans Arrested Development sans que cela soit aussi bien écrit évidemment. Peut-être que l’écriture est justement un
problème dans Working the Engels. Cette comédie ne cherche pas à nous en mettre plein la vue. Les personnages sont là, l’aspect judiciaire est là lui aussi et les relations
familiales et accessoirement amoureuses de chacun tentent de pimenter un peu le tout sans parvenir à totalement le faire à mon grand damne.
Note : 4.5/10. En bref, bien qu’agréable par moment et divertissante, le tout n’est pas totalement réussi.