L'autre jour, au centre de la drépanocytose, à l'ancien hôpital Ricou de Pointe-à-Pitre, l'Association guadeloupéenne de dépistage et de prévention des maladies génétiques, métaboliques et des handicaps de l'enfant (AGDPM), l'Association pour l'information et la prévention de la drépanocytose (APIPD), l'association Drépano doubout, l'association des orthopédistes de la Guadeloupe (Orthogua) et le Centre de coordination de la prise en charge des complications médico-chirurgicales la drépanocytose en Haïti, étaient présents pour l'occasion.
Pour Bérard Donzenac, le don doit pouvoir créer de l'espoir, voire une fondation pour l'avenir. Il qualifie son généreux geste de « naturel », avant de formuler le souhait de voir un jour se mettre en place un réseau caribéen de lutte contre la drépanocytose et que progresse la prise en charge des malades au niveau local.
Elle s’appelait Noémie, elle avait 8 ans. Elle est morte au Centre Hospitalier Universitaire de Pointe-à-Pitre d’une crise drépanocytaire aigue. Ses parents portent plainte contre l’établissement.
Noémie était drépanocytaire. Elle est morte de cette maladie lundi soir, à 8 ans. Elle est décédée après une crise douloureuse, un syndrome thoracique aigu. Ses parents pensent que le protocole de prise en charge des patients drépanocytaires n’a pas été respecté à son arrivée à l’hôpital, ils portent plainte contre X pour homicide involontaire.
La famille de Noémie considère que le CHU de Pointe-à-Pitre/Abymes n’a pas assuré comme il le fallait la prise en charge de le petite fille.
Enquête
2 autopsies, l’une demandée par le médecin, l’autre réclamée par la famille, vont être pratiquées pour déterminer les causes exactes du décès.
Christophe est le parrain de Noémie. C’est avec beaucoup d’émotion qu’il a raconté à Peggy Robert le calvaire qu’elle a vécu le week-end dernier pendant son hospitalisation :