
Jean-Christophe Cambadelis, Premier secrétaire du PS, était l’invité de LCI-Radio classique où il est notamment revenu sur le résultat du scrutin européen du 25 mai dernier.
Jean-Christophe Cambadélis, invité de Guillaume… par radioclassique
Interrogé sur une désaffection des Français à l’égard de François Hollande, Jean-Christophe Cambadélis a dénoncé l’attitude de la presse ainsi que d’une partie de la classe politique, «irresponsables» dans ces temps de «crise politique majeure» en proférant des diagnostics sans réfléchir aux conséquences. Réagissant à l’appel à la démission du Président de la République lancée par Hervé Morin, le Premier secrétaire a déploré : «On ne respecte pas les institutions».
Il a appelé à la responsabilité dans ces temps de crise politique majeure :
« Nous avons des institutions qui ne procèdent pas des sondages, mais du vote des Français. Le président de la République a été élu »
Le Premier secrétaire a rappelé le poids de la gestion de la France par la précédente majorité, à l’origine de cette crise :
« On ne serait pas dans cette crise politique si nous n’avions pas les dettes héritées de l’ancienne majorité »
Jean-Christophe Cambadélis a insisté sur la volonté du gouvernement et du Parti socialiste à redresser le pays :
Il y a des désaccords dans le groupe socialiste à l’Assemblée nationale, au Parti socialiste, mais il y a aussi la volonté commune de réussir. En effet, la réussite de la gauche est la seule façon de combattre le Front national :
« L’alternative au Front national, c’est la réussite économique et sociale de la gauche. »
Jean-Christophe Cambadélis s’est également exprimé sur la situation de l’UMP et de Nicolas Sarkozy :
Il y a maintenant une dizaine d’affaires qui tournent autour de lui et ça commence à faire beaucoup. Je pense que les hommes de l’UMP qui se sont réunis pensaient à une équation politique qui ne soit pas celle de Nicolas Sarkozy. Derrière tout cela, il y a sûrement des faits, mais aussi des règlements de comptes