L’histoire : dans un futur dévasté par la guerre, le professeur Charles Xavier et Magneto décident d’envoyer Wolverine dans le passé pour empêcher un évènement-clé qui a précipité un conflit sans merci et meurtrier entre humains et mutants.
Depuis le premier opus en 2000, la saga X-Men est très prolifique au cinéma, avec des épisodes d’une qualité inégale (carton rouge aux deux épisodes consacrés à Wolverine). En 2011, la franchise avait été brillamment relancée avec X-Men le commencement, un prequel revenant sur les origines de l’oeuvre du Professeur X et de sa relation conflictuelle avec Magneto. L’idée de génie de Days of Future Past consistait donc à relier la timeline de ce prequel à celle de la première trilogie. Une petite pincée de voyage dans le temps et voilà tous les films regroupés dans un univers unique et cohérent. Et pour nous le plaisir de revoir quasiment l’intégralité de tous les acteurs de la série.
Un retour vers le futur réussi
Accents tragiques, oui, mais aussi un humour bien présent : j’avoue avoir pouffé à la vision des tenues seventies – chemises aux motifs kitchissimes, blousons de cuir moulants et lunettes de soleil maxi-format – et aux répliques bougonnes de Wolverine. Sans compter l’excellente scène aux effets spéciaux étonnants dans les cuisines du Pentagone : une évasion spectaculaire menée par Quicksilver, nouveau mutant interprété par Evan Peters, que j’ai eu grand plaisir à revoir après la série American Horror Story.
Dans les clins d’oeil du casting, on notera également la présence de notre Omar Sy national dans le petit rôle du mutant Bishop ainsi que Peter Dinklage, le Tyrion Lannister de Game of Thrones, dans le rôle du scientifique Bolivar Trask.
Des effets spéciaux magistraux au service d’une histoire sombre et profonde
Un opus plus SF que ses prédécesseurs
En tant que fan de science-fiction, je n’ai pas pu m’empêcher d’apprécier les références aux monuments du genre (références à double sens très probablement) : le côté très matrixien des Sentinelles du futur (qui ont en plus le même nom), le côté très Terminator de l’univers futuriste, de l’envoi du personnage missionné dans le passé et de l’évolution entre les Sentinelles des 70′s et des Sentinelles modernes (similaire à celle du Terminator initial vers le T1000). De même, le reboot de l’histoire par un voyage temporel n’est pas sans rappeler le premier Star Trek de JJ Abrams. Que du bon, donc.