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Dr. Sirard et Mister DPJ

Publié le 31 mai 2014 par Veritejustice @verite_justice

Capture d’écran 2014-05-31 à 11.03.02Pédiatre à l’hôpital Sainte-Justine depuis 1987, le Dr Alain Sirard a déposé une poursuite contre Radio Canada et l’émission Enquête pour atteinte à sa réputation et diffamation.

La démarche judiciaire est en lien avec la diffusion d’un reportage de l’émission Enquête de la journaliste Pasquale Turbide, le 21 novembre 2013, au sujet de cinq couples dont les enfants avaient fait l’objet de signalements à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) pour maltraitance.

Selon la poursuite, le reportage a véhiculé des «propos faux, mensongers et diffamatoires».

Le Dr Sirard reproche à Radio-Canada et à la journaliste d’avoir «laissé l’impression aux téléspectateurs que sa compétence et son intégrité professionnelles devaient être remises en question».

À la suite du reportage, le Dr Sirard avait même été poignardé dans la rue, et a dû cesser de travailler durant six semaines.

Mister DPJ

Le docteur Sirard possède une excellent renommée en tant que médecin mais que se passe t’il lorsqu’il se transforme en Mister DPJ ?

Regardons les faits à l’aide de divers jugements rendus

- 30 mois de prison suite au témoignage du docteur Sirard

Par dessus tout, le docteur doit-il travailler au nom de la médecine ou se porter enquêteur pour la DPJ ?

Il est à noter que chacun des - de début de phrase représente un jugement rendu.

- La gravité et le nombre de fractures constatées, l’absence d’explications de la mère quant à la survenance d’incidents traumatiques et le fait qu’elle rapporte n’avoir constaté aucun symptôme ni douleur chez son enfant amènent le Dr Sirard à suspecter que celui-ci a été victime de mauvais traitements physiques.

- Les parents, lorsqu’ils sont interrogés par le Dr Sirard et par l’intervenant social sur les circonstances des événements, ne sont pas en mesure de fournir d’explication.

- En somme, tout repose sur un scénario proposé par le Dr Sirard. Sa prémisse qu’il y a eu abus et geste volontaire n’est corroborée par aucun témoin oculaire. De plus, même si l’histoire est unique, on doit garder à l’esprit qu’il y aura toujours « une première fois ».

Il existe une panoplie de jugement ou fut impliqué le docteur Sirard sur site Internet CanLII mais avant d’aller plus loin regardons l’émission Enquête et son reportage.

L’ÉMISSION ENQUÊTE DU 21 NOVEMBRE 2013

Enquete – Presumes coupables (Trafic d’enfant du DPJ) (Reportage) HD
Enquete – Presumes coupables (Trafic d’enfant du DPJ) (Reportage) HD
Dr. Sirard et Mister DPJ

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Neutralité du Journal de Vérité Justice

Afin de ne pas me retrouver avec un huissier devant la porte lundi matin, je dois aussi démontrer que dans certains cas le docteur Sirard à agit avec intégrité et qu’il a été utile à ce que justice soit rendue.

Nous faisons donc le même exercice soit d’utiliser des – pour vous diriger vers des jugements rendus ou le docteur Alain Sirard à examiné des enfants.

- Un trauma non accidentel étant suspecté, le dossier de l’enfant est soumis au Dr Alain Sirard, pédiatre à l’hôpital Sainte-Justine. Les examens médicaux font alors voir 26 fractures

- Les lésions constatées ne laissent voir que la seule hypothèse d’abus sexuels. Il y a des signes francs de pénétration au niveau vaginal. Il est rare dit-il qu’un examen soit aussi positif. Il souligne que les comportements sexuels manifestés par l’enfant comme l’introduction d’objets dans le vagin sont usuels chez les enfants victimes de ce genre d’abus.

- Le Dr Alain Sirard, pédiatre expert en maltraitance, reçoit une demande de consultation. La cause de la lésion est la pénétration d’un objet de gros calibre dans l’anus. On peut penser à un bâton, à un pénis en érection.

- Pour le Dr Sirard, l’aveu de l’accusé d’une pénétration avec deux doigts au niveau de l’anus de l’enfant serait peu crédible en raison des preuves de pénétrations orale et génitale. Il explique aussi que la présence d’une déchirure de la muqueuse anale suggère une probabilité d’une tentative de pénétration anale par le pénis de l’abuseur sans transmission suffisante de liquide biologique de sa part pour transmettre la chlamydia.

En conclusion

L’être humain étant ce qu’il est, il prend toujours de bonne comme de mauvaises décisions!

Je le répéterai jamais assez, il y a de bon comme de mauvais parents et il faut toujours regarder les 2 côtés d’une médaille avant de porter jugement.

Mais je persiste à croire que la DPJ et son mode de fonctionnement devrait être révisé car 2007 est rendu loin et comme toute chose, l’évolution de la vie fait que l’être humain doit s’ajuster.


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