Il serait temps qu’ils se réveillent ! Journalistes couchés… devant le #FN

Publié le 31 mai 2014 par Mister Gdec

On dit que le vote FN est populiste, comme si le peuple pouvait être unanimement réduit à ses idées étriquées qui ne représentent absolument pas la majorité, dans un te contexte d’abstentionnisme triomphant.

Pourtant, au surlendemain d’élections désastreuses qui donnent une bien triste image de notre pays à l’étranger, à rebours de notre tradition humaniste, des journaleux parmi les moins inconscients de leurs responsabilités multiples – alors que d’autres ont déjà intégré leurs propres torts -  se réveillent, découvrant les traces brunâtres de leur petit pouvoir d’apprentis sorciers….

France 2 avec un Pujadas qui déroule un ravissant tapis bleu à Marine Le Pen sans guère de précautions déontologiques comme à son (triste) ordinaire,  la mise en échos visibles de ces pseudos intellectuels qui dédiabolisent si volontiers cet infect parti, l’absurde stratégie de diabolisation de Mélenchon plutôt que du FN, si volontiers partagée par les écuries fauxcialistes, coupables de duplicité, en passant par Le Point qui semble se remettre en question sur sa stratégie de quête du buzz raciste, jusqu’à Libération qui nous gratifie d’une article qui dénonce sur le registre analytique approfondi "les impasses d’un couple obscène", celui des médias et de la politique, voilà que le monde des médias se réveille enfin.

Il serait temps. Leur responsabilité est immense, et le mal bien profond. Il faudra sans doute autant d’années pour éduquer les foules en les amenant à davantage d’ouverture, de générosité et de profondeur qu’il n’en a fallu pour inoculer le virus de la peste dans des cerveaux en friche… Et en mal d’horizons politiques plus fréquentables. Nous manquons en effet de pensée politique alternative dans les grands médias, envahis par des lieux communs, des préjugés et une vision politique libérale, de droite ou d’une certaine gauche, totalement stéréotypée et laissant bien peu de place à un débat ouvert sur un avenir moins désespérant de bêtise sociétale collective.

il faut que ça change.