Grande-Bretagne – 1983
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PRÉCISIONS
Auteur : Susan Hill
VO : The Woman in Black
Publication originale : 1983
Publication française : 2012
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NOTE GLOBALE :
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DE QUOI ÇA PARLE ?
Angleterre, début du XXe siècle. Par un mois de novembre froid et brumeux, Arthur Kipps, jeune avoué londonien, est dépêché dans le nord du pays pour assister aux funérailles d’Alice Drablow, 87 ans, puis trier ses papiers en vue d’organiser sa succession.
À Crythin Gifford, village où Kipps pose ses valises, les habitants lui battent froid dès qu’il prononce le nom de feue Mme Drablow, unique occupante du Manoir des Marais, demeure isolée, battue par les vents et située sur une presqu’île uniquement accessible à marée basse.
Lors de l’inhumation, dans une église quasi déserte, Arthur remarque la présence, un peu en retrait, d’une femme tout de noir vêtue, le visage émacié, comme rongée par une terrible maladie. Il l’aperçoit ensuite dans le cimetière, mais elle s’éclipse avant qu’il ait le temps de lui parler…
Cette femme en noir, Arthur la verra de nouveau aux abords du manoir, une fois qu’il s’y sera installé pour commencer son travail. Mais se produisent alors nombre de phénomènes mystérieux qui ébranleront le jeune homme et feront vaciller sa raison…
Comme il l’apprendra peu à peu, une malédiction plane sur ces lieux…
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NOS AVIS
Tix :
La Dame en Noir est une histoire de fantômes qui ne révolutionne rien mais préfère au contraire s’appuyer sur des effets narratifs commodes mais efficaces, et un style d’écriture qui rappelle un style britannique plus ancien.
Une fois passé l’introduction légèrement laborieuse, ce roman gothique est plaisant, mais n’est jamais effrayant. Les mésaventures de Arthur Kipps se suivent avec intérêt, bien que son personnage ne suscite pas d’attachement remarquable, et on préfère tenter de deviner l’origine de tout ça plutôt que voir les grosses ficelles utilisées.
Finalement, le livre ne déçoit pas, et Susan Hill assure parfaitement sur sa conclusion. On en sort légèrement enténébré, presque happé par cette atmosphère bien travaillé, mais pas nécessairement comblé devant ce roman bien trop court et peu développé…