L’ASM vient de gagner contre Perpignan par 29 à 15.
Commentaires des journaleux sportifs de service :
« Victoire in extremis - ils n’ont pas réussi a avoir le bonus… »
Ces appréciations sont à l’image de ce qu’est devenue notre état d'esprit franchouillard.
Lorsqu’on perd, c’est toujours de la faute des autres, des conditions climatiques ou psychologiques, qui ne nous sont pas favorables ou
d’un pet de travers qui, en aucun cas, ne peut nous être imputable…
Si on gagne, on n’est jamais content ; les mêmes causes que précédemment nous rendent le succès amer, douteux et à la limite de la
honte…
Notre société en va de même...Si tout va mal c’est de la faute des autres et quand cela va bien, c’est encore pire…
Est-il si difficile de dire que l’ASM vient encore de gagner, que c’est la meilleure équipe, aujourd’hui en France et qu’elle va nous
ramener le bouclier de Brennus ?
Difficile ? Non, sauf pour les « peine à jouir » de service …