parfois, je me demande ce que serait ma vie tranquille s'il n'avait pas commencer à tenir un blog. et si il n'avait pas ce succès qu'il a aujourd'hui. l'enfer ou le bonheur d'avoir un mec blogueur ? la grosse question d'une meuf de blogueur culinaire. cependant, cela ne me bouffe pas ma journée. j'ai aussi mes occupations. je ne joue pas la groupie à mes heures perdues. non je laisse faire ça aux autres ! mon mec adore les commentaires, les compliments and co, c'est vrai qui n'aime pas ?
mon mec est connecté à tout moment de la journée. il faut être sur instagram, facebook, twitter, pinterest,... répondre aux coups de téléphones des gens,... pour vous dire mon mec à un agenda. il a bien compris que je ne pouvais pas tout inscrire dans mon petit cerveau. avant c'était le cas, j'étais son agenda. mais heureusement ça s'était avant ! c'est même incessant. le vibreur est le bruit que j'entends le plus souvent. parfois, j'aimerais jeter son portable aux fins fonds de la seine. ou même son ordinateur. d'ailleurs celui là est son meilleur copain. il m'a même viré du petit bureau que j'avais fait ! c'est inadmissible. bon j'avoue que j'ai gagné le canapé. mais revenons à l'ordinateur. au lieu d'être rempli de photos de moi, nous (ouais faut un peu que je me mettre en avant), c'est de photos de bouffe. je pense qu'un disque dur externe est rempli d'hamburgers. puis quand son meilleur copain a le don de bugguer, le mec se met dans une rage folle (c'est largement exagéré). c'est ma faute parce que je l'ai touché et blabla (alors que depuis que j'ai été consigné au canapé, je n'y touche pas). faut dire aussi que je suis maladroite, qu'il est neuf et tout. ah ça les compagnies de pc sont heureuses avec le mec. il dépense de l'argent là dedans. ou ses jeux car oui monsieur joue à ses heures perdues. des cadeaux ? oui j'en ai toujours, rassurez-vous un peu. du temps à nous, un peu moins. mais nous y reviendrons.
la tourte divine que j'ai dévoré deux fois car il m'en a fait deux, le mec.
et parfois, c'est le stress des castings. alors ça le mec, il m'en parle pendant cent ans. cent ans avant et cent ans après. il faut se préparer. d'ailleurs, il est devenu beaucoup plus coquet que moi. je pourrais vous en faire des tests beauté mais lui, il me bat. il passe des plombes dans la salle-de-bain. il est devenu coquet. on fait même du shopping pour lui pour vous dire. il a plus de t-shirt et chaussures que moi (quoique pour les secondes je ne suis pas sûre). il faut être beau. il a même sa brosse à cheveux et à barbe (que j'ai perdue, l'angoisse de la vie). mon mec prend soin de lui, parfois cela me saoule mais parfois je trouve ça trop mignon. ah ça les castings, il en passe. et c'est le drame s'il échoue. néanmoins, il a fait de la télé. c'est bizarre car j'ai même oublié de le regarder parfois. oui il me dit assez que je ne suis pas la groupie. il a une tonne de projets télévisuels. mon mec aime ça. une grosse différence quand je dis que je veux rester dans l'ombre : "moi je ne cuisine pas avec toi, je n'ai pas envie de passer à la tv." ceci dit, je le trouve beau à l'écran. mais quand la journaliste se trompe dans son nom : c'est un massacre. il casserait bien la télé. et quand on le référence pas assez, il hurle. ce jeu du référencement, mon mec connait tout ça. je ne comprends jamais rien. j'ai l'impression qu'il me parle chinois. il veut être connu mon mec, il a raison. il doit faire ce qu'il aime. quand, il part, je peux regarder mes conneries, prendre des bains et trainer en pyjama. je mange aussi des crasses car il n'est pas là. je lui ai même dit que si tu pars : "tu me fais mes plats." j'ai honte oui.
mais comme mon mec de blogueur est "connu" maintenant, il a plus d'opportunités. on le contacte vous voyez. ça il sait m'appeler : "dis dis tu saiiiis qui vient de me téléphoner ????", non mais tu vas me le dire. "je vaaaaais avoir une cocotte.", "cool et on la met où ?" notre studio est une cuisine. les ustensiles se retrouvent même sur la table du salon faute de place. on a tout les gars. toutes les nouveautés. on a même la super bouilloire de la mort qui tue. parce que oui, il gagne aussi les concours le mec. alors que moi j'en fais beaucoup pour rien avoir. il a de la chance mon mec. enfin heureusement car on s'est ruiné pour des trucs. surtout qu'il n'y "joue" qu'une fois, merci les pâtes fraiches car il voulait the machine de la mort, pas la sous-marque, non la grosse, la belle. les nombreux tote bag (pratique quand on ne veut pas sortir le caddy moche) ou tabliers (l'enfer de ma vie, j'ai envie de les brûler avant qu'ils ne passent la porte. j'ai même fait un carton avec tabliers en grand). c'est comme ça, on déménagera bien un jour de toute façon. puis aux soirées, t'as les cadeaux...
l'avocado burger végétarien rien que pour moi. un pur délice en bouche.
le bonheur c'est quand tu manges pratiquement tous les jours dans un trois étoiles, je suis critique culinaire chaque soir (vis mon enfer au fait). parfois cela arrive froid (chose rare quand même, hein) car oui il faut faire la séance photos. ça prend des plombes pour trouver le bon cadrage, le bon montage. il a récemment fait un mini studio dans la cuisine pour améliorer le tout. puis je dois choisir les photos que je préfère. car ça mon avis est nécessaire. cependant les repas sont toujours bons. et il fait même de délicieux repas vegan. j'avoue que grâce à lui, j'en ai connu des choses. je n'ai jamais bu autant de champagne et mangé autant de petits fours. puis quand on va à l'étranger, on n'achète pas les conneries de touriste, non il faut ramener de la nourriture. c'est la vie. on s'est mis au sport pour vous dire. on mange mieux. on mange sain. il choisit même ses légumes au marché le mec. il choisit ses produits. il sait ce qu'il veut et il ne démordra jamais. et depuis qu'il s'est mis à la clope 2.0, son palais s'est nettement amélioré. point positif pour la cuisine.
à côté des soirées, de nos occupations personnelles and co, on passe notre temps ensemble. il fait ce qu'il aime/veut, je fais ce que j'aime/veut. parfois, vous me voyez aux soirées car grâce à lui, j'ai connu des personnes magnifiques. au début c'était compliqué de me retrouver dans le milieu culinaire : "t'as un blog ?" "oui mais pas de cuisine, elles sont arrivées après et rares". j'ai envie du mal à dire quel vinaigre pourquoi, quel chou pourquoi,... mais c'est drôle. mon mec peut aller faire ses affaires tranquille dans son coin pendant que je discute avec les copines. mais entre nous ce n'est pas toujours facile, il y a toujours le virtuel, les soirées, les potes,... on vit à présent comme ça et cela me convient.
orgasme gustatif cette recette.
mon mec, ce blogueur qui se prend parfois beaucoup trop la tête, non mais la déco là cela ne va pas du tout, j'ai raté ma crème pâtissière, pourquoi mes choux ne sont pas comme je voulais ?,... c'est drôle. je ris à l'intérieur. et je pleure quand il part pendant un week-end car quelqu'un lui a promis un week-end découverte à la campagne. je mange mes lasagnes industrielles végétariennes et je pleure de tout mon coeur car je ne sais pas vraiment faire la cuisine. puis ça me plait, je fais les machines, la montagne de vaisselle (car oui ça il y en a), lui il passe son temps en cuisine pour me faire des tartelettes. c'est chacun sa tâche et si j'entre quand il cuisine, je me fais virer à coup de balais (j'adore cette image qui est fausse bien entendu). la cuisine c'est sa pièce comme moi c'est le canapé (j'aime aussi cette image).
alors maintenant, je croise les doigts pour que mon mec blogue encore dans les années à venir car s'il échoue, je devrais le consoler pendant les dix prochaines années, je veux bien manger chaque jour et puis mon mec doit faire ce qu'il aime. alors entre enfer et bonheur je ne saurais que choisir.
c'est mon mec tout simplement ❤