Ca y est, je craque. C’est parti pour 48h à alterner entre bus et train pour un week end de surf intensif ! Et non, la destination n’est pas Surfers Paradise. Pour moi, les gratte-ciels, les filles habillées très court, les innombrables parcs à thèmes et les surfeurs un peu bobo sur les bords, ça n’est pas le paradis du surf. En revanche, on m’a dépeint Byron Bay comme une petite bourgade hippie-cool (à l’image du local Tommy Franklin) où l’on peut être vite pris d’une envie de s’asseoir sur la plage autour d’un feu de camp, bière ou guitare à la main. Le pied quoi ! J’ai quand même un peu déchanté à mon arrivée à l’auberge où je me fais limite agresser par un groupe de nymphos. Dont une chevauche un pouf un tantinet vulgairement… en me regardant. L’hallu ! Alors j’ai du manquer la ligne « lieu de débauche » en réservant ma chambre, parce que c’est un peu partout la même dans le reste de l’établissement. Bien que l’influence hippie soit largement perceptible, faut croire que les bobos ont gagné un peu de terrain… La tranquillité, dont j’ai grandement besoin après un aussi long trajet, ça sera dans la chambre… On m’a dit aussi qu’à Byron, le surf était de classe mondiale. Ca par contre, j’ai pu confirmer ! Mais, bien que tout juste hors saison, la surpopulation des spots me chagrine un peu. Recommencer l’expérience de Bondi Beach, avec 2 vagues au compteur en 2h, non merci. De toute manière, je suis contacté par mon surfcamp m’annonçant que je devais prendre un bus pour me rendre à Arrawarra beach, du côté de Coffs Harbour. Durée du voyage : 3h30. Je sais pas si je dois rire ou pleurer… Mais ça valait le coup ! Le cadre est insensé : super réserve naturelle, séries au rendez-vous, plage quasi déserte. Ici, pas de doute, je suis vraiment au paradis du surf australien. Je goûte enfin au « no worries way of life ». A deux semaines de quitter le pays des kangourous, il était temps !