- Initialement, la France semble avoir été inquiète de la puissances de l'industrie allemande, et avoir voulu la découper en morceaux. En particulier la pensée socialiste voit d'un mauvais oeil les cartels.
- Puis est arrivé "l'ordolibéralisme" allemand, qui semble un (néo ?) libéralisme plus ou moins utopique. C'est la généralisation du modèle allemand. L'Etat est un régulateur qui s'assure que les armes sont égales. Pour le reste, c'est la liberté.
- C'est alors le tour du néolibéralisme anglo-saxon. La libre concurrence signifie le laisser faire. Rien ne doit entraver l'innovation (qui peut être le fait d'une grande entreprise). Etat minimum.
- Aujourd'hui, on se préoccuperait à nouveau de politique industrielle, ce qui suppose une forme de protectionnisme. (Influence chinoise ?)
(Référence : Laurent Warlouzet, « La politique de la concurrence en Europe : enjeux idéologiques », La Vie des idées, 23 mai 2014. ISSN : 2105-3030. URL : http://www.laviedesidees.fr/La-politique-de-la-concurrence-en.html)