ous savions que l'obésité était un fléau : pour ceux qui en souffrent d'abord, et accessoirement pour le budget de la Sécurité sociale. Mais une nouvelle source d'inquiétude nous est apportée par deux chercheurs de la London School of Hygiene and Tropical Medicine. Selon leur étude, que publie la revue Lancet, les obèses et les personnes en surpoids contribuent au réchauffement climatique. Eh oui ! Ils mangent davantage et utilisent plus de carburant pour se déplacer. Ce faisant, ils accentuent les pénuries alimentaires et la hausse des prix de l'énergie. Les chercheurs ont chiffré tout cela, minutieusement.
Sans vouloir ajouter à la panique, j'attire l'attention sur un aspect encore plus préoccupant. Le réchauffement climatique est favorisé par des chercheurs qui, travaillant tard le soir à la lumière électrique, font des recherches inutiles sur des sujets à la mode, enfoncent des portes ouvertes, pédalent dans la choucroute, publient des études volumineuses, s'expriment avec enflure, sont bouffis de certitudes et nous étouffent sous leurs montagnes de statistiques à la noix.
; était un fléau : pour ceux qui en souffrent d'abord, et accessoirement pour le budget de la Sécurité sociale. Mais une nouvelle source d'inquiétude nous est apportée par deux chercheurs de la London School of Hygiene and Tropical Medicine. Selon leur étude, que publie la revue Lancet, les obèses et les personnes en surpoids contribuent au réchauffement climatique. Eh oui ! Ils mangent davantage et utilisent plus de carburant pour se déplacer. Ce faisant, ils accentuent les pénuries alimentaires et la hausse des prix de l'énergie. Les chercheurs ont chiffré tout cela, minutieusement.
Sans vouloir ajouter à la panique, j'attire l'attention sur un aspect encore plus préoccupant. Le réchauffement climatique est favorisé par des chercheurs qui, travaillant tard le soir à la lumière électrique, font des recherches inutiles sur des sujets à la mode, enfoncent des portes ouvertes, pédalent dans la choucroute, publient des études volumineuses, s'expriment avec enflure, sont bouffis de certitudes et nous étouffent sous leurs montagnes de statistiques à la noix.
Robert Solé Article paru dans l'édition du 18.05.08