MILAGRES – Violent light (2014)

 

De qui parle-t-on ? :

Quatuor Américain, actif depuis 2006, composé de Kyle Wilson, Fraser McCulloch, Chris Brazee et Paul Payabyab-Cruz.

De quoi parle-t-on ? :

Pop-rock du même style et la même mouvance tubesque que Coldplay.

Rythme :

-   Je me suis endormi dans mon fauteuil

-   Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-   Mes pieds se mettent à bouger

-   Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-   Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

A l’instar de Coldplay, dont ils s’inspirent fortement, le rythme de ce nouvel opus ralentit légèrement.

Accessibilité :

-   Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-   Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-   Mélodie agréable mais sans aspérité

-   Les refrains entrent directement dans ma tête

-   Que des hits taillés pour les stades

Pas le genre de musique à la construction alambiquée qui donne la migraine, mais plutôt une pop simpliste qui vous videra la tête...

Audience :

-   Musique que madame me demande de réécouter

-   Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-   Madame s’en va quand je l’écoute

-   Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-   Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Le groupe pourrait facilement faire la première partie de Coldplay, problème, on risque de ne pas faire la différence entre les deux gigs.  

Qualité audiophile :

-   J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-   Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-   S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

De gros efforts de production, un rythme d’ensemble monocorde et des mélodies très soft, le format compressé ne posera aucun problème.

Conclusion :

-   Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-   Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-   Je l’écoute facilement mais sans émotion

-   J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-   Il tourne en  boucle sur ma platine

Ne cherchez pas chez Milagres un quelconque esprit d’aventure ou une quelconque forme d’expérimentation. Ici, le but affiché est clair, utiliser les recettes pop les plus connues, les plus appréciées du grand public et au final les plus rémunératrices financièrement.

Malgré ce lourd handicap, cette musique, qui se rapproche de celle du mastodonte Coldplay, s’avère plutôt efficace et ne laisse pas totalement indifférent. Après deux albums déjà dans la même veine mais passés complètement inaperçus, Milagres confirment avec ce Violent light tout le bien qu’on pouvait penser d’eux.

Mais à l’avenir, pour ne pas perdre pied et pour que le « miracle » puisse perdurer, ils devront tout de même se méfier de la rengaine et faire très vite évoluer ce style beaucoup trop conventionnel.