Citoyens ! En lisant le blog de Xavier, j’ai donc découvert le cahier de tendances élaboré par JC Decaux avec de nombreux contributeurs de renom (Maurice Lévy, Marc-Antoine Jarry, Nathan Stern pour ne citer qu’eux). Objectif : tendre vers “une Ville où les médias co-construisent les messages avec les Audiences. Ces audiences ne s’entendent plus seulement en termes quantitatifs. Ce sont désormais des individus différenciés et actifs qui parcourent l’espace urbain.”
En clair, au temps des appartenances et mobilités multiples, la ville se refaçonne pour s’adapter à ces nouveaux comportements, aux nouveaux besoins des citoyens. Quelques esquisses déjà présentées sur Citizen L. via la RATP :
- un compte twitter permettant d’anticiper et de partager l’état du réseau ici.
- une appli FB permettant aux usagers de la RATP de partager leurs stations favorites et éventuellement de se rencontrer là.
C’est la fongibilité du (des?) monde(s) : le web est au coin de la rue, la rue est au coin des connexions. Extrait du cahier :
“au temps des réseaux sociaux, des initiatives collectifs et des projets collaboratifs, l’audience exprime aujourd’hui le désir d’échapper aux écrans virtuels et de réaliser les promesses du Web : amitiés, solidarités, rencontres amoureuses, projets artistiques, débats sociaux, partage”
Attention bien sûr à une fracture qui pourrait être toujours plus grandissante entre ceux qui sauraient utiliser ces outils et qui auraient matière (temps, argent, idée…) à en jouir, et ceux qui n’auraient malheureusement pas l’accès à l’utilisation de ces technologies. Le web ne permettrait plus de rapprocher, mais au contraire de séparer. Si pour un CRM, c’est intéressant, en revanche pour une société qu’on espère vouloir en cohésion, ça peut être dangereux.