Ainsi, sa version devient implacablement noire, prolongeant la nuit sur plus de six minutes glacées et enfumées tout à la fois.
Le sample initial se retrouve carrément rejeté, au point qu’il en devient difficile de parler de remix tant il semble dès lors s’agir d’une sorte de collaboration entre Tricky et Andy Stott, nous replongeant dans les années les plus sombres du premier, à savoir ses années les plus lumineuses en termes de création.
Si mes propos vous semblent confus, comme se contredisant, c’est que vous ne connaissez pas Tricky. Ni Andy Stott, sur lequel il ne faut pas conter si c’est pour y gagner en vigueur.
Un remix à écouter quelle que soit la saison mais de nuit pour en ressentir l’essence. À l’instar de ce que fait un autre Britannique, un certain Burial, ce remix fait littéralement oublié la version originale, pourtant indépassable.
Mon Dieu, Tricky réussira-t-il à s’ouvrir la porte des Enfers pour le prochain album ?
(in heepro.wordpress.com, le 30/05/2014)
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