Avant-projet pour la pose d'une plaque commemorative au 8 rue des martyrs
Par Bernard Vassor
PAR BERNARD VASSOR
Hippolyte, Léon, Denisard Rivail, dit ALLAN KARDEC. (1804-1869) Notre intention, si le projet aboutissait, serait en dehors de toute récupération sectaire ou politicienne, (nous ne croyons pas une seconde aux thèses défendues par "le Maître") de marquer la présence à partir de 1856 au 8 rue des Martyrs de cet homme qui eut de son vivant un énorme succès. Le problème est de trouver un financement pour la gravure et la pose de la plaque. Mais nous n'en sommes pas encore là. Les autorisations préalables sont nécessaires. Nous éviterons soigneusement, l'expérience aidant, de contacter le maire du neuvième, qui dans des circonstances analogues nous a bloqué un dossier et fait perdre plus d'un an ! 8 rue des Martyrs Sa sépulture, un dolmen au Père Lachaise est avec celle de Victor Noir la plus fréquentée. Certains de ses ouvrages, furent édités à Barcelonne par un libraire,
Maurice Lachâtre, qui fut également l'éditeur pour l'édition française du
"Capital" de Karl Marx (traduction de Joseph Roy)..... Kardec nous raconte lui-même son initiation :
« A quelque temps de là, vers le mois de mai 1855, je me trouvai chez la somnambule Mme Roger, avec M. Fortier, son magnétiseur ; j’y rencontrai M. Pâtier et Mme Plainemaison, qui me parlèrent de ces phénomènes dans le même sens que M. Carlotti, mais sur un tout autre ton. M. Pâtier était un fonctionnaire public, d’un certain âge, homme très instruit, d’un caractère grave, froid et calme; son langage, posé, exempt de tout enthousiasme, fit sur moi une vive impression, et, quand il m’offrit d’assister aux expériences qui avaient lieu chez Mme Plainemaison, rue Grange-Batelière n° 18, j’acceptai avec empressement. Rendez-vous fut pris pour le mardi mai à huit heures du soir. Ce fut là, pour la première fois, que je fus témoin du phénomène des tables tournantes, sautantes et courantes, et cela dans des conditions telles que le doute n’était pas possible(…)J’y vis aussi quelques essais très imparfaits d’écriture médianimique sur une ardoise à l’aide d’une corbeille. Mes idées étaient loin d’être arrêtées, mais il y avait là un fait qui devait avoir une cause. J’entrevis, sous ces futilités apparentes et l’espèce de jeu que l’on faisait de ces phénomènes, quelque chose de sérieux et comme la révélation d’une nouvelle loi que je me promis d’approfondir. L’occasion s’offrît bientôt d’observer plus attentivement que je n’avais pu le faire. A l’une des soirées de Mme Plainemaison, je fis connaissance de la famille Baudin, qui demeurait alors rue Rochechouart. M. Baudin m’offrit d’assister aux séances hebdomadaires qui avaient lieu chez lui, et auxquelles je fus, dès ce moment, très assidu. (…)En 1856, M. Rivail suivit les réunions spirites qui se tenaient rue Tiquetonne, chez M. Roustan, avec Mlle Japhet, somnambule, qui obtenait comme médium des communications très intéressantes à l’aide de la corbeille à bec ». Nous trouvons dans "La Comédie Humaine"de nombreuses références à des voyantes et des somnanbules dans : La Fausse Maîtresse
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