De qui parle-t-on ? :
Duo Allemand composé de Clemens Rehbein et Philipp Dausch.
De quoi parle-t-on ? :
Mélange mid-tempo d’Electro et de pop dont l’intérêt principal réside dans le chant abrupt et rauque de Clemens Rehbein. Le style rappelle par certains côtés le travail des Anglais de Day one au début des années 2000.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Sans être très dynamique, le rythme de chansons comme Stolen dance, Sweet sun ou Feathery (intelligemment remixé en fin d’album) nous entrainent facilement vers la piste de danse.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
La recette est basique mais extrêmement efficace, il faut se préparer à la Milky chance mania.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Stolen dance que l’on entend de partout, Down by the river qui lui emboite le pas, cet album, qui reçoit de plus un bon accueil critique, va faire des ravages auprès du grand public.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Electropop plutôt simpliste, facile d’écoute en format compressé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Déjà adoubés par les grands médias – entrevus dans certains journaux télévisés Français – et positionnés en tête de gondole dans de grandes enseignes de distribution, les Allemands de Milky chance entament plutôt bien leur carrière commerciale. Tant de mansuétude de la part d’entreprises dédiées à la consommation de masse pouvait faire craindre que le niveau de leur musique soit inversement proportionnel à celui de l’engouement qu’ils suscitent.
Fort heureusement il n’en est rien, cette pop douce et lancinante, bien que non révolutionnaire, en contraste avec cette voix rocailleuse, est plutôt une bonne surprise et restera gravée dans les playlists de nos baladeurs et autres smartphones plus longtemps que prévu.
Les produits laitiers sont nos amis pour la vie…