Bon bon bon…
Peut-être l’ignorez-vous mais dans les années 80, la France était leader dans le domaine de l’énergie solaire photovoltaïque. Pour avoir discuté avec quelques pionniers de l’époque, quand je leur demandais pourquoi ca n’a pas décollé, ils me répondaient toujours : « Pour tuer une filière, plutôt que de l’étouffer dès le début, il vaut mieux la laisser s’épanouir un peu, puis la bloquer net. Ca a été la douche froide et plus personne n’a osé se relancer. »
Et donc la France nucléocrate a pris 10 ans de retard là où elle avait 10 ans d’avance…
Nous y avions passé plus de 5 mois. Nous étions en train de co-créer une offre, à solliciter d’autres coopératives (SCOP et SCIC), à faire du lobbying et de la pédagogie, à communiquer à nos partenaires, à faire de la veille juridique, à partager notre expertise technique.
Bref, nous avons pris 5 mois de retard là nous avions un peu d’avance… Cela ne va pas empêcher le développement du monde coopératif mais, symboliquement, investisseurs et entrepreneurs se diront qu’il y a là une impasse.
Or l’impasse, c’est l’atome. Et la voie… c’est l’Homme !
On en reparle.
Le temps de se remonter le moral avec un idoine breuvage…
(Ce billet fait suite au premier épisode expliquant comment on peut associer finance participative et SCOP)