Le projet de loi ESS vise à accélérer le développement d’un pan de l’économie qui pèse aujourd’hui 2,4 millions d’emplois en France (1 emploi privé sur 8), et environ 10% du PIB national. Plus résilientes à la crise que celles du secteur privé traditionnel, les structures et entreprises de l’ESS ont connu une croissance plus de trois fois supérieure au cours des 10 dernières années (+23% contre 8%).
Parce que cette autre manière d’entreprendre est en phase avec les besoins de demain, parce qu’elle concilie performance économique et utilité sociale, parce qu’elle est l’un des secteurs les plus prometteurs en termes de potentiel de créations d’emplois, le Gouvernement donne aujourd’hui tous les outils à l’ESS et à ses acteurs pour se structurer et se développer.Remerciant les députés pour la richesse des débats parlementaires, Arnaud MONTEBOURG a souligné : «Ce texte était attendu depuis longtemps. L’ESS avait besoin de reconnaissance, avait besoin de décloisonnement et avait besoin que son idéal puissant, cette alliance nouvelle entre le capital et le travail, soient portés. C’est l’idéal où l’on se donne la main pour créer ses propres emplois dans les services, dans l’industrie, dans l’éducation populaire. Tout cela transcende les clivages.»La 2ème lecture du texte au Sénata débuté également le 27 mai dernier rn commission des affaires économiques et sera les 4 et 5 juin en prochains, en séance publique, avec pour objectif d’adopter le texte avant la suspension de la session au mois de juillet.
Source : Communiqué de presse Economie.gouv.fr
POUR BIEN COMPRENDRE DE QUOI ON PARLE : LES MESURES CLÉS DU PROJET DE LOI ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE
L’ESS est un moteur pour l’emploi
- 2,4 millions de salariés dans 200 000 structures
- 1 emploi privé sur 8 en France
- 600 000 emplois à renouveler d’ici 2020 en raison des départs à la retraite
+ 23% d’emplois nouveaux dans l’ESS contre 7% pour l’économie traditionnelle
Télécharger le projet de loi Economie Sociale et Solidaire