Doit-on rire ou pleurer du malheur de Christine Boutin ? Depuis son faible score aux européennes, la leader de Force Vie, Christine Boutin est sur la paille. Elle n’a plus un sou. Ses 1.14% des voix en Île-de-France sont trop faibles pour obtenir un remboursement des frais de campagne estimés à 280 000 euros (150.000 euros pour les affiches, les bulletins de vote et 40.000 euros pour son grand meeting francilien).
Ce ne serait pas très chrétien de dire « bien fait ! » mais lorsque l’on sème la haine autour de soi, on ne peut récolter que l’indifférence. C’est d’ailleurs l’avis des nombreux commentaires que j’ai lu sur le net :
- Elle a pas honte de demander de l’argent ?
- Après le Sarkocon -> le Boutincon
- Je veux bien lui donner une grosse tarte dans la g… sinon je peux donner 5€ si elle promet d’arrêter la politique.
- Elle devrait demander aux Umpéistes… ils vont donner sans broncher ils ont l’habitude.
- Delon lui a fait confiance… qu’il ouvre son coffre Genevois.
- …
Alors, Madame Boutin, je pourrais peut-être vous conseiller d’imprimer vos flyers chez un imprimeur moins cher. Peut-être devriez-vous aussi aller voir Frigide Barjot qui manifestait à vos côtés pour que quelques citoyens français ne puissent pas avoir les même droits que la majorité d’entre vous… Elle aussi est sur la paille (déclare-t-elle). Suite à une ordonnance du tribunal d’instance du 15e arrondissement de Paris, la malheureuse doit rendre son 173 mètres carré social situé au 51 rue de la Fédération (15e). Elle crie au scandale car elle ne sait où aller alors qu’elle est en train de vendre ses deux appartements parisiens (un 64 m² rue Lafayette dans le 10e et un second appartement situé rue de Lourmel dans le 15e).
Tiens, justement, la date butoir de l’ordonnance était ce 26 mai mais Frigide Barjot et sa petite famille sont toujours là. La procédure suit son cours et on annonce un départ pour cet été, pas avant.