Tu débutes par un écran de confection de personnage. Les options ne sont pas pléthoriques et les changements pas énormes. Tout juste as-tu le choix entre masculin et féminin et une dizaine de têtes, de coiffures. Viens ensuite le prologue didactique permettant de prendre en main le héros. Le jeu se voudra tourner ver le craft en grande parti et sur la magie qui accompagnera notre héros un peu plus tard.
Le crafting demandera de confectionner des pièges, des carreaux d’arbalètes etc… Mais aussi de confectionner les matériaux servant pour ces crafts ! Nous avons donc un système à deux étages relativement intéressant au début mais devenant inconsistant et répétitif à la longue. L’expérience permettra de monter trois arbres de compétences tel que la posture guerrière, la posture rodeur et la pyromancie.
Sur la durée du jeu tu pourras quasiment monter deux des arbres à fond, mais ne penses pas que cela facilitera ton aventure… Loin de la ! Puisque tu vas pleurer des larmes de sang devant la difficulté en dents de scie quelquefois aberrante. Un peu comme Darksouls le jeu se veut très punitif et la moindre erreur sera sanctionné par la mort. De ce fait, penses à sauvegarder régulièrement.
La préparation des combats est primordial. Les pièges et la magie auront ta préférence dans la plupart des cas. Une difficulté surprenante qui fera passer les boss pour plus simple que certains mobs trop nombreux. Sauf le dernier, il est overcheaté !
Les graphismes souffrent d’un gros manque de finition et d’un contraste dégueulasse. Le niveau des marais est ainsi baigné d’un voile gris horrible qui donne l’impression de s’être réveillé trop tard. Les décors sont très inégaux aussi, passant de quelque plans assez jolis à des couloirs moches et bavant de texture immondes. Tout n’est pas à jeter mais pour un jeu de 2014 on sent le faible budget.
La seule grosse réussite concerne le personnage principale avec des armures bien dessinées et massive qui recouvre la majorité du corp. Les pieces d’armures sont toutes personnalisables, on choisira les épaulières avec différents bonus et formes ainsi que les coudières, spallieres et genouillères.
Les effets lumineux sont juste correct, mais sans plus. Les effets de flammes ramènent quatre ans en arrière. La magie est représentée par le feu, la glace et le poison, bref du classique.
Le scénario ne cassera pas trois pattes à un canard mais se découvre avec plaisir et tu auras accès à plusieurs décisions concernant tes choix. Seulement ne t’attends pas à du Mass Effect.
On sentira la différence notable concernant nos compagnons d’armes. Tes compagnons justement, sont doués comme des endives ! Ils passeront leur temps à mourir mais serviront faute de mieux à tanker les boss. Les « romances » sont sous exploitées, elles ne servent à rien et sont juste amenées avec une petite cinématique. Nous sommes encore loin de The Witcher et de Mass effect, encore une fois.
Le bestiaire est sympathique mais redondant. On y trouvera pléthore de morts vivants et de différentes races ainsi que divers démons du froid. La musique est l’élément le mieux réussi du jeu, avec des consonances bulgare du plus bel effet.
Notes de Bound By Flames sur Xbox 360
- Graphismes : 12/20 manquant de finition et souffrant d’un contraste bizarre. Le héros relève le niveau ;
- Son : 17/20 Musique onirique mais bruitages classiques ;
- Scénario : 14/20 Fait le job mais manque cruellement de quêtes ;
- Durée de vie : 13/20 pour un rpg le jeu se termine relativement vite (15 h maxi en normal) ;
- Maniabilité : 16/20 Perso maniable et craft simple ;
- Finition : 09/20 difficulté mal régler, problème de graphisme.
- Note Finale : 12/20 En essayant de copier les grands du genre Spider loupe une marche et accouche d’un jeu bancal mais pas inintéressant pour autant avec un scénario qui vous poussera quand même à terminer le jeu.
Comme à chaque fin de test maintenant, je te propose découvrir quelques minutes de gameplay de Bound By Flame. Cette fois-ci, c’est en compagnie de NukemDukem que tu vas pouvoir découvrir le début du jeu !