La pièce se déroule chez Lady Hustanton puis chez Mrs. Arbuthnot. Parmi les invités de Lady Hustanton, Lady Caroline, qui passe son temps à donner des ordres à son mari, Sir John. Lequel disparaît souvent... On croise aussi Mr. Illingworth, un dandy qui ne parle que par aphorismes. Et qui s'entend bien avec Mrs. Allonby, douée tout comme lui d'un brillant sens de la répartie et d'une conception un peu lâche de la morale. Lady Stutfield au contraire est plutôt naïve et romanesque. Et Miss Hester Worsley est une héritière américaine. Tout ce petit monde papote tranquillement, tenant des propos critiques sur les absents et hypocrites avec les présents. Sauf Hester, qui dit ce qu'elle pense. Deux personnages font basculer l'intrigue : Gérald Arbuthnot, jeune garçon ambitieux, qui vient d'être engagé comme secrétaire par Mr. Illingworth sans savoir qu'il s'agit de son père et Rachel Arbuthnot, la mère de Gérald, qui a été courtisée et abandonnée par Mr. Illingworth. Enfin, l'archidiacre, Mr. Daubeny, est absolument hilarant lorsqu'il conte les déboires de sa femme impotente mais stoïque. C'est de l'humour noir bien entendu, mais cela reste drôle. Sous des dehors assez classiques, cette comédie propose en creux une vision ironique de la société victorienne, de ses excès et de ses futilités. Les hommes sont des dandys endettés et qui ne travaillent pas. Les femmes sont infidèles ou bavardes. Seule Hester vient apporter un peu de moralité dans cette société, ce qui la fait rire : le puritanisme américain n'a pas bonne presse à Londres. L'ensemble est très agréable à lire et doit l'être plus encore à regarder ! Je n'ai encore jamais vu une pièce d'O. Wilde au théâtre, voilà qui me donne envie d'y remédier.
Voilà plusieurs années que je n'avais pas lu Oscar Wilde. Quelle erreur ! C'est tellement délicieux d'ironie, cela nous plonge si vivement dans la société anglaise, que c'en est exquis ! J'avais également oublié à quel point ses pièces fourmillaient d'aphorismes. Si vous cherchez des citations sur le mariage ou sur l'amour, c'est la pièce idéale pour puiser des bons mots un peu grinçants : "Les hommes se marient par lassitude ; les femmes par curiosité. Les uns et les autres sont déçus" ou "On devrait toujours être amoureux. C'est la raison pour laquelle on ne devrait jamais se marier".
La pièce se déroule chez Lady Hustanton puis chez Mrs. Arbuthnot. Parmi les invités de Lady Hustanton, Lady Caroline, qui passe son temps à donner des ordres à son mari, Sir John. Lequel disparaît souvent... On croise aussi Mr. Illingworth, un dandy qui ne parle que par aphorismes. Et qui s'entend bien avec Mrs. Allonby, douée tout comme lui d'un brillant sens de la répartie et d'une conception un peu lâche de la morale. Lady Stutfield au contraire est plutôt naïve et romanesque. Et Miss Hester Worsley est une héritière américaine. Tout ce petit monde papote tranquillement, tenant des propos critiques sur les absents et hypocrites avec les présents. Sauf Hester, qui dit ce qu'elle pense. Deux personnages font basculer l'intrigue : Gérald Arbuthnot, jeune garçon ambitieux, qui vient d'être engagé comme secrétaire par Mr. Illingworth sans savoir qu'il s'agit de son père et Rachel Arbuthnot, la mère de Gérald, qui a été courtisée et abandonnée par Mr. Illingworth. Enfin, l'archidiacre, Mr. Daubeny, est absolument hilarant lorsqu'il conte les déboires de sa femme impotente mais stoïque. C'est de l'humour noir bien entendu, mais cela reste drôle. Sous des dehors assez classiques, cette comédie propose en creux une vision ironique de la société victorienne, de ses excès et de ses futilités. Les hommes sont des dandys endettés et qui ne travaillent pas. Les femmes sont infidèles ou bavardes. Seule Hester vient apporter un peu de moralité dans cette société, ce qui la fait rire : le puritanisme américain n'a pas bonne presse à Londres. L'ensemble est très agréable à lire et doit l'être plus encore à regarder ! Je n'ai encore jamais vu une pièce d'O. Wilde au théâtre, voilà qui me donne envie d'y remédier.
La pièce se déroule chez Lady Hustanton puis chez Mrs. Arbuthnot. Parmi les invités de Lady Hustanton, Lady Caroline, qui passe son temps à donner des ordres à son mari, Sir John. Lequel disparaît souvent... On croise aussi Mr. Illingworth, un dandy qui ne parle que par aphorismes. Et qui s'entend bien avec Mrs. Allonby, douée tout comme lui d'un brillant sens de la répartie et d'une conception un peu lâche de la morale. Lady Stutfield au contraire est plutôt naïve et romanesque. Et Miss Hester Worsley est une héritière américaine. Tout ce petit monde papote tranquillement, tenant des propos critiques sur les absents et hypocrites avec les présents. Sauf Hester, qui dit ce qu'elle pense. Deux personnages font basculer l'intrigue : Gérald Arbuthnot, jeune garçon ambitieux, qui vient d'être engagé comme secrétaire par Mr. Illingworth sans savoir qu'il s'agit de son père et Rachel Arbuthnot, la mère de Gérald, qui a été courtisée et abandonnée par Mr. Illingworth. Enfin, l'archidiacre, Mr. Daubeny, est absolument hilarant lorsqu'il conte les déboires de sa femme impotente mais stoïque. C'est de l'humour noir bien entendu, mais cela reste drôle. Sous des dehors assez classiques, cette comédie propose en creux une vision ironique de la société victorienne, de ses excès et de ses futilités. Les hommes sont des dandys endettés et qui ne travaillent pas. Les femmes sont infidèles ou bavardes. Seule Hester vient apporter un peu de moralité dans cette société, ce qui la fait rire : le puritanisme américain n'a pas bonne presse à Londres. L'ensemble est très agréable à lire et doit l'être plus encore à regarder ! Je n'ai encore jamais vu une pièce d'O. Wilde au théâtre, voilà qui me donne envie d'y remédier.