JT: J’avais un agent de booking, une sorte d’agent commercial à Atlanta et il représentait aussi un autre gars. Son nom est Chris Kirkpatrick, et j’ai eu cet appel de Chris qui disait : "je forme un groupe"…Je crois que c’est à peu près tout ce qu’il m’a dit: "je forme un groupe".
Il y a un gars là-bas qui a créé tout ça, et c’était l’une de ces choses ou encore une fois j’ai regardé ma mère et dit; je pense qu’on peut aller à DisneyWorld pour un autre week-end, et si ça ne marche pas…ça ne marche pas.
Et encore une fois je me suis retrouvé à Orlando.
On a rappelé Chris et il nous a dit qu’il y avait aussi un autre gars qui pouvait être génial pour ce groupe. Son nom est J.C. On s’est retrouvé tous les trois assit les uns à côté des autres à Orlando, c’était impressionnant. Je n’avais que 14 ans, donc c’était surréel.
Il y avait un gars qui travaillait à Universal Studio, à un de ces liveshows dont on avait entendu parler, qui avait des aptitudes musicales. Son nom est Joey Fatone. On l’a rencontré et d’un week end à une semaine on était quatre, mais nous n’avions pas de chanteur à voix grave. Mon ancien coach vocal, quand j’avais 10 ans à Memphis, nous l'avons appellé et dit "connaissez vous un gars qui peut chanter naturellement avec une voix grave?" et il a répondu que c’est un gars dont la mère ne le laisserait jamais faire ça. On a fait prendre un vol à la mère de Lance jusqu’à Orlando, et elle a décidé de laisser à Lance une chance. La suite vous la connaissez, nous étions un groupe.
On ne savait rien à propos de rien, mais on savait qu’on pouvait chanter ensemble. On était juste heureux d’être en studio et de faire de la musique, qui impliquait ces grands producteurs de l’époque et d’apprendre. On était constamment en train d’apprendre, depuis le début on se souciait beaucoup de ça. On avait cet enregistrement et la suite vous le savez, on a fait une tournée mondiale. On a commencé par l’Europe en jouant dans des festivals et c’est devenu de plus en plus énorme. Puis on est revenu aux Etats-Unis à cette spéciale émission télé, puis notre premier album a été récompensé disque de diamant…On se demandait tous qu’est-ce qui était en train de se passer.
Puis on a eu notre premier chèque d’un montant de 10 millions de dollars et on s’est tous regardé du genre "est-ce que cela à du sens pour vous"?
Et ça c’était ma première leçon dans l’industrie musicale.
Oprah : "Dans les années 1990, les boys bands étaient énorme. Vous vous rappelez des années 90? Le producteur Lou Pearlman était le cerveau de certains des groupes les plus populaires : les Backstreets Boys, O- Town et celui qui les a tous éclipsé : NSYNC.
Leur premier album solo s’est vendu à 11 millions d’exemplaires, et Justin a avoué ne pas l’avoir cru jusqu’à avoir ouvert son chèque".
JT: On voulait faire un audit, ce qui est un mot marrant entre partenaires dans n’importe quel business impliquant de l’argent. Le gars qui nous a formés à l’époque détournait des fonds et c’était pire que ce que l’on croyait. J’avais genre 17/18 ans à l’époque et on a décidé de lui faire un procès. Tout ce qu’on voulait était garder le nom NSYNC, on voulait notre nom pour continuer à travailler. On ne souciait pas de ce qu’on avait perdu.
C’était un moment où on était vraiment sur le point d’exploser. C’était une période difficile à vivre parce qu’on ne savait pas si on allait se séparer. Avec tout ce qui se passait c’était évident que nous allions être foutus. Le juge a blanchi nos prénoms et on était près à aller de l’avant. Avec toute cette période de procès et découvrant combien d’argent on était en train de perdre, je me suis rendu compte qu’il y avait un temps pour l’amitié et l’autre le business.Tu peux dire n’importe quoi mais ce qui est en petit caractère, c’est en noir et blanc
Vous savez lorsque vous m'observez, vous devez comprendre que je représente l'Amérique. J'aimais Nirvana quand j'avais 14 ans mais j'aimais aussi Missy et Timbaland. J'aimais également D'Angelo. J'ai toujours aimé les Beatles et les Stones donc, mes influences sont donc très diverses. Et la liste est longue... ( rire ). En grandissant autour de Memphis, nous n'avions pas tous les concerts à cette époque là. Et même si il y en avait, je ne pouvais pas les voir car nous avions un budget très serré.
Je n'avais jamais vu Michael Jackson performer en live jusqu'à ce que je monte avec lui sur scène. Je l'avais juste vu dans des vidéos, donc ce n'était pas Michael Jackson en tant que tel pour les enfants mais les chansons de Michael Jackson. Idem pour Garth Brooks, mais les chansons de Garth Brooks parce que nous avions la radio. J'ai donc grandi en aimant les films, les chansons. Ce n'était pas les acteurs, les musiciens ou les popstars mais les séries et les chansons. C'était les seules choses que je pouvais voir et ça comptait plus pour moi. Et je voulais savoir comment cela se passait et c'est pourquoi j'ai commencé à me soucier de l'écriture des chansons.
... à suivre =)