Pourtant, nos systèmes de santé et d’éducation se maintiennent dans la moyenne canadienne; nos infrastructures routières sont manifestement plus délabrées que dans la plupart des autres provinces; Montréal est paralysé 6 mois par année pour refaire les rues, les égouts et les aqueducs dont l’entretien a été négligé depuis trente ans.
Mais ou va tout cet argent?
Un pourcentage important des revenus du gouvernement sert à subventionner des entreprises rentables et des groupes d’intérêt bruyants et bien médiatisés; à payer les salaires des nombreux fonctionnaires inutiles et à renflouer leurs fonds de pension plaqués or; à payer des extra aux entreprises de construction, de génie-conseil, d’avocats et d’informatique.
Les gros gouvernements sont synonymes de gros gaspillages.
Changer le modèle québécois c’est mettre fin à la culture de dépendance des individus, des entreprises et des organisations qui prétendent défendre les intérêts des uns et des autres, mais qui se servent toujours en premier.
Ça ne se fera pas sans douleur.