The Night Shift // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Nouvelle série médicale de NBC, je comprends tout à fait pourquoi The Night Shift se retrouve programmée en plein milieu de l’été. A vrai dire, ce n’est ni très
bon ni très mauvais mais ce n’est pas vraiment ce que j’attendais non plus d’une nouvelle série médicale. The Night Shift reprend tous les poncifs du genre, que cela soit du
point de vue des personnages ou encore de la gestion des cas. Cela me rappelle un peu Trauma (NBC, 2009) qui avait été annulée faute d’audience après une petite
saison. Le problème de cette série ce n’est pas son ambition mais plutôt le fait qu’elle ne semble jamais chercher à nous surprendre si ce n’est par des cas extrêmes travaillés dans des
conditions extrêmes. Tout ça car l’on veut justifier le fait que le héros, Callahan, est un ancien soldat qui a décidé de devenir docteur. Il va aussi devenir une sorte d’Abbé Pierre dans
l’hôpital à vouloir faire du pro bono pour des gens qui n’ont pas d’assurance maladie. C’est beau et tout mais est-ce que la série cherche réellement à apporter quelque chose de nouveau ? Non.
Contrairement à d’autres séries médicales qui apportent un regard différent sur le genre (Remedy dans une certaine mesure par exemple), celle-ci se contente de cocher toutes les
cases.
De retour d'Afghanistan, le fougueux TC Callahan, un soldat blessé au combat, décide de devenir docteur à l'hôpital de San Antonio. Avec ses camarades de la garde de nuit, il fait face à un
combat qu'il n'avait pas imaginé : sauver des vies, diriger un hôpital et compiler avec un nouveau chef, Michael Ragosa, dont l'intérêt pécunier prime sur l'aide aux blessés...
Ensuite il y a TC Callahan, incarné par Eoin Macken (Merlin) qui s’en sort très bien dans son rôle de Robin des Bois de l’hôpital. On aurait cependant pu
attendre un peu plus de sa part, notamment un peu plus de nuance. Je sais bien que le personnage n’est pas écrit dans la nuance mais ce n’est pas une obligation de faire dans la non-nuance
également. En tout cas, ici j’ai tout ce que je peux vouloir finalement mais c’est trop conventionnel. Une série médicale c’est une bonne idée de départ car il y a tellement de choses à faire
dans un hôpital (Grey’s Anatomy, Dr House, Urgences, etc. sont toutes des séries qui ont su se servir de cet univers pour faire des choses
toutes différentes les unes des autres malgré la thématique principale commune). Ici, The Night Shift se contente plus ou moins de reproduire ce qui se fait de plus médiocre dans
le genre alors que je cherchais peut-être un semblant d’originalité. Il ne faut pas non plus être trop demandeur de la part d’une série estivale, c’est bien pour ça que c’est programmé à ce
moment de l’année (mais étant donné que l’été est en train d’être investi par les chaînes de plus en plus, il fallait tout de même le juger en tant que tel).
Note : 4.5/10. En bref, série médicale conventionnelle avec personnages déjà vu. Reste un casting sympathique.