Samedi 24 mai, nous étions à Cornac, point d’éléphants ! mais un petit village magnifiquement entretenu, restauré … nous sommes au cœur des vignobles des coteaux de Glanes. Une autre culture, celle des arts plastiques, y prospère mais il n’y a plus de cabaret contrairement à la fin du XIXe siècle ! Troisième concert de « Le Jazz dans la vallée » avec Carole Petit, le rythme dans les doigts, le rythme dans la voix et le Amad quartet.Plus jazz que les rendez-vous de Gramat et Alvignac, nous avons voyagé de Nina Simone avec I love you Porgy en duo piano, voix (photo) à Sarah Vaughan et Wave qui colle ce soir à la tenue marine de la chanteuse qui aurait séduit Arnaud Montebourg ! Le moment fort du concert fut l’interprétation inoubliable de Strange fruitde Billie Holiday, thème dénonçant les lynchages du Ku Klux Klan qui propulsèrent Lady Day au rang d’artiste en 1939. La voix de Carole Petit a la même fragilité que celle de la grande Billie. Freddy Blondeau le contrebassiste leader non moins mélodiste avait invité un second guitariste, Freddy Ricci pour quelques battles de guitares avec Marc Perez. Les deux hommes se connaissent bien (écouter « Parfois » leur CD en duo) et ont rythmé le concert de rendez-vous manouches avec Swing gitan et Swing 42 de Django Reinhardt. Un Benny Golson, un Thelonious Monk : In walked Bud que l’on retrouvera avec Francesco Bearzatti le 24 juillet prochain, ont mis en évidence également les instrumentistes dont le batteur Jean Louis Carricondo dont une œuvre peinte décorait le fond de scène, après les Humair, Renaudin, voilà un batteur aux pinceaux ou un peintre aux baguettes ! Et puis Carole interpréta un accro du jazz … dans le ravin : Serge Gainsbourg avec La javanaiseet Le claqueur de doigts en trio avec basse et batterie mais aussi Les feuilles mortes chantées aussi par l’homme à tête de chou juste avant le rappel Tenderly popularisé par la divine Sarah Vaughan mais entendu aussi chez Chet Baker ou Ella Fitzgerald. Carole Petit, en cette veille d’élection européenne, a apporté sa voix aux jazz(s) et nul doute qu’à partir d’aujourd’hui elle comptera dans le cercle fermé des dames qui « pique » notre musique, une vraie singularité, une vraie personnalité comme Jeanne Added pour n’en citer qu’une, que nous avions fait découvrir à Souillac en jazz.Robert PeyrillouProchain rendez-vous le vendredi 13 juin au parc des cèdres à Payrac avec Jane Parris et Ad Hoc.
A Pierre Saunière
Samedi 24 mai, nous étions à Cornac, point d’éléphants ! mais un petit village magnifiquement entretenu, restauré … nous sommes au cœur des vignobles des coteaux de Glanes. Une autre culture, celle des arts plastiques, y prospère mais il n’y a plus de cabaret contrairement à la fin du XIXe siècle ! Troisième concert de « Le Jazz dans la vallée » avec Carole Petit, le rythme dans les doigts, le rythme dans la voix et le Amad quartet.Plus jazz que les rendez-vous de Gramat et Alvignac, nous avons voyagé de Nina Simone avec I love you Porgy en duo piano, voix (photo) à Sarah Vaughan et Wave qui colle ce soir à la tenue marine de la chanteuse qui aurait séduit Arnaud Montebourg ! Le moment fort du concert fut l’interprétation inoubliable de Strange fruitde Billie Holiday, thème dénonçant les lynchages du Ku Klux Klan qui propulsèrent Lady Day au rang d’artiste en 1939. La voix de Carole Petit a la même fragilité que celle de la grande Billie. Freddy Blondeau le contrebassiste leader non moins mélodiste avait invité un second guitariste, Freddy Ricci pour quelques battles de guitares avec Marc Perez. Les deux hommes se connaissent bien (écouter « Parfois » leur CD en duo) et ont rythmé le concert de rendez-vous manouches avec Swing gitan et Swing 42 de Django Reinhardt. Un Benny Golson, un Thelonious Monk : In walked Bud que l’on retrouvera avec Francesco Bearzatti le 24 juillet prochain, ont mis en évidence également les instrumentistes dont le batteur Jean Louis Carricondo dont une œuvre peinte décorait le fond de scène, après les Humair, Renaudin, voilà un batteur aux pinceaux ou un peintre aux baguettes ! Et puis Carole interpréta un accro du jazz … dans le ravin : Serge Gainsbourg avec La javanaiseet Le claqueur de doigts en trio avec basse et batterie mais aussi Les feuilles mortes chantées aussi par l’homme à tête de chou juste avant le rappel Tenderly popularisé par la divine Sarah Vaughan mais entendu aussi chez Chet Baker ou Ella Fitzgerald. Carole Petit, en cette veille d’élection européenne, a apporté sa voix aux jazz(s) et nul doute qu’à partir d’aujourd’hui elle comptera dans le cercle fermé des dames qui « pique » notre musique, une vraie singularité, une vraie personnalité comme Jeanne Added pour n’en citer qu’une, que nous avions fait découvrir à Souillac en jazz.Robert PeyrillouProchain rendez-vous le vendredi 13 juin au parc des cèdres à Payrac avec Jane Parris et Ad Hoc.
Samedi 24 mai, nous étions à Cornac, point d’éléphants ! mais un petit village magnifiquement entretenu, restauré … nous sommes au cœur des vignobles des coteaux de Glanes. Une autre culture, celle des arts plastiques, y prospère mais il n’y a plus de cabaret contrairement à la fin du XIXe siècle ! Troisième concert de « Le Jazz dans la vallée » avec Carole Petit, le rythme dans les doigts, le rythme dans la voix et le Amad quartet.Plus jazz que les rendez-vous de Gramat et Alvignac, nous avons voyagé de Nina Simone avec I love you Porgy en duo piano, voix (photo) à Sarah Vaughan et Wave qui colle ce soir à la tenue marine de la chanteuse qui aurait séduit Arnaud Montebourg ! Le moment fort du concert fut l’interprétation inoubliable de Strange fruitde Billie Holiday, thème dénonçant les lynchages du Ku Klux Klan qui propulsèrent Lady Day au rang d’artiste en 1939. La voix de Carole Petit a la même fragilité que celle de la grande Billie. Freddy Blondeau le contrebassiste leader non moins mélodiste avait invité un second guitariste, Freddy Ricci pour quelques battles de guitares avec Marc Perez. Les deux hommes se connaissent bien (écouter « Parfois » leur CD en duo) et ont rythmé le concert de rendez-vous manouches avec Swing gitan et Swing 42 de Django Reinhardt. Un Benny Golson, un Thelonious Monk : In walked Bud que l’on retrouvera avec Francesco Bearzatti le 24 juillet prochain, ont mis en évidence également les instrumentistes dont le batteur Jean Louis Carricondo dont une œuvre peinte décorait le fond de scène, après les Humair, Renaudin, voilà un batteur aux pinceaux ou un peintre aux baguettes ! Et puis Carole interpréta un accro du jazz … dans le ravin : Serge Gainsbourg avec La javanaiseet Le claqueur de doigts en trio avec basse et batterie mais aussi Les feuilles mortes chantées aussi par l’homme à tête de chou juste avant le rappel Tenderly popularisé par la divine Sarah Vaughan mais entendu aussi chez Chet Baker ou Ella Fitzgerald. Carole Petit, en cette veille d’élection européenne, a apporté sa voix aux jazz(s) et nul doute qu’à partir d’aujourd’hui elle comptera dans le cercle fermé des dames qui « pique » notre musique, une vraie singularité, une vraie personnalité comme Jeanne Added pour n’en citer qu’une, que nous avions fait découvrir à Souillac en jazz.Robert PeyrillouProchain rendez-vous le vendredi 13 juin au parc des cèdres à Payrac avec Jane Parris et Ad Hoc.