« Et alors! Ce qui importe c'est la photo que tu rapportes et l'expérience que tu nous fais vivre». Telle est la réplique tranchante de Christine Roy MBA à mon propos «No filter applied». L'essence même du nouveau portfolio.
Mise en contexte, Christine est la propriétaire de la boite de com. Agent-Illustrateur au portfolio qui sévit à l'international (Packaging Toblerone...) et ici également avec la Société de transformation de Longueuil (STL). Pourtant le glam du branding sans frontières n’est pas son truc, c'est plutôt par nécessité qu'elle propose ses services ailleurs où l'industrie ne casse pas les prix. Ça, c'est son problème.
Le mien est bien connu, il date de 1888 avec l'apparition du Kodak portatif qui a transformé la planète en photographes amateurs. Je ne bl^me rien, j'ai commencé comme ça ;-) avec un Nikon FM10 argentique. À y penser, l'appareil photo nous effraie, il nourrit cet amour-haine avec la photographie depuis des lustres. Il nous dévisage comme le miroir d'un cirque désuet.
«... à une époque où les logiciels pallient à un cadrage décalé, une lumière imparfaite ou un morceau de décor non désiré, Josias joue avec son appareil pour trouver la prise de vue qui ne nécessitera pas d’être retouchée. Plutôt que de prendre plusieurs photos et de les juxtaposer, il n’en prend qu’une seule en recréant une chambre noire entre deux prises de vues et n’utilise jamais les logiciels pour le collage.» pour ne pas dire Photoshop!
« À l’instar des mandalas, je me sens happée par le tableau qui m’emmène plus loin à chaque fois dans ma ville, dans ma société et finalement à l’intérieure de moi-même. Cela fait un an déjà que je regarde ses tableaux urbains et ses portraits. Chaque nouvelle oeuvre est une rencontre plus intense et intime. À chaque regard, je découvre quelque chose de nouveau ; À chaque détail qui se dévoile, un message se réactualise.» Par Laurence Gaubert qui veille toujours à mettre 1000 mots à mes images.
Il me semblait nécessaire de connaître vos perceptions sur ces nouvelles photos et de contrer la mauvaise image de l'appareil à portée de tous secondé de Photoshop. C’est donc chez Agent-Illustrateur que j’ai trouvé ma réponse.
Je vous présente ci-dessous un extrait des photographies surréalistes qui proviennent d'une démarche artistique à l'image de mes portraits. L’identité étant la source de ma raison d'être, on y retrouve facilement les traits de Montréal avec les travaux de Griffintown, Five Rose et d'autres éléments en arrière-plan. C'est donc applicable à d'autres villes. La construction de l'image est issue d'une double exposition en une seule prise, c'est le mouvement d'un point de vue à l'autre qui donne l'effet voulu. À découvrir du 30 juin au 6 juillet à la Galerie 2456 Montréal.