Il paraîtrait...

mercredi 28 mai 2014

- qu'au lendemain du scrutin que l'on sait, François Hollande a dit : « La ligne ne peut pas dévier en fonction des circonstances ». Quand dévie-t-elle, alors ? Il place la barre très très très haut, là. Il bat des records d'impopularité, de scores historiquement bas pour son parti aux différentes élections, de chiffres du chômage. Ses successeurs vont devoir s'accrocher. On nous l'avait annoncé doté d'un certain humour, il est effectivement franchement drôle. « La ligne ne peut pas dévier en fonction des circonstances », phrase lancée, dans un discours écrit et enregistré, donc a priori réfléchi, après la débâcle des européennes. C’est fort ! « Chéri, je te quitte, j'ai rencontré un autre homme, je ne t'aime plus, je vais habiter avec lui ». « D'accord, mets la table, je vais préparer à manger, mon amour », répondrait-il. « Monsieur, faites demi-tour, la route est barrée pour élagage, inondations, écroulement d'un pont, affaissement du bitume, chutes de météorites. « « Merci, monsieur le gendarme, je vais continuer tout droit. » Qu’il rétrograde, qu’il décélère, qu’il accélère, qu’il bifurque, qu’il tourne le volant au hasard, mais qu’il fasse quelque chose. Non, mais, vraiment, parce que là…
- que l'UMP existe encore. Et on se demande comment. Notre mémoire n'est pas assez grande, c'est humainement impossible, pour lister le nombre d'affaires qui touchent ce parti. UMP, Un Million de Problèmes, Un milliard de Polémiques, et des affaires à n’en plus finir. Des financements occultes, des fausses factures, des tricheries pour des élections internes, on en passe et des bien pires. Dans les cordes, Copé a démissionné, trois anciens premiers ministres vont diriger le parti en attendant. En attendant quoi, en attendant qui, en attendant mieux ? Mais qu’il vienne, ce Bernard Mieux, ce Youssef Mieux, ce Charles Mieux, mais fissa, car là brunit le brasier des incendies successifs au sein du parti, et l’opposition est déliquescente, ce qui n'aide pas le gouvernement. Non, mais, vraiment, parce que là…
- que Marine Le Pen dépense des sommes astronomiques en crèmes réparatrices. Elle développe des callosités énormes au creux des paumes à force de se frotter les mains. Le PS atteint les pires scores de son histoire, l’UMP part en vrille, la blonde fille malgré les énormités immondes sorties par son père, qui pense que, je cite en me pinçant le nez et en vomissant, Monseigneur Ebola pourrait régler les problèmes de surpopulation, le risque de submersion de la France par l’immigration, en trois mois, malgré ça et tout le reste, le discours, et le fond du discours, la fille blonde se réjouit de la perdition collégiale de la droite et de la gauche républicaines. 2017 arrive, c'est demain, ramenez-nous Arlette pour qu’on vote Laguiller, à 82.21% comme pour Jacques en 2002. Non, mais, vraiment, parce que là…